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La décision est tombée il y a quelques jours. Les autorités ont décidé de retirer les permis d’exploitation de huit sociétés minières évoluant dans l’échantillonnage à gros volume dans la préfecture de Siguiri. Ce, à cause de la dégradation de l’environnement apprend-on.
Dans une interview qu’il nous a accordée ce mardi 21 mai 2024, Oumar Totiya Barry a réagi à cette actualité. Sans ambages, le chercheur sur les industries extractives en Afrique, approuve la démarche des autorités.
« Cette décision est salutaire, dans la mesure où la zone de Siguiri est connue pour la présence de plusieurs sociétés évoluant de manière illégale et sans respect des normes environnementales. Cette solution n’est certes pas suffisante, mais l’ampleur des dégâts sur l’environnement à Siguiri nécessite une certaine réorganisation dans la distribution spatiale de ces sociétés, voire même la fermeture de celle établie illégalement, sans aucune politique environnementale », a-t-il affirmé.
Oumar Totiya Barry demande aux autorités d’aller au-delà du retrait des permis d’exploitation des huit sociétés minières d’autant plus qu’il y a beaucoup d’autres qui évoluent dans la zone. Selon lui, il y a d’autres mesures à prendre en compte afin de limiter les dégâts environnementaux sur le terrain.
« Les autres mesures à prendre en compte pourront impliquer le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des services déconcentrés des mines et de l’environnement pour qu’ils assurent le suivi de proximité du respect des normes environnementales. L’autre mesure implique aussi un meilleur encadrement juridique et technique des activités d’orpaillage et industrielles », préconise le chercheur sur les industries extractives en Afrique,
Sékou Diatéya Camara