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Après le retrait des agréments et fréquences de FIM, Espace, Sweet et Djoma médias, la piste judiciaire est envisagée en vue d’obtenir l’annulation de la décision des autorités de la transition.
Des discussions ont été entamées dans ce sens. Mais la décision finale reviendra aux patrons des médias concernés.
Parallèlement, les associations de presse vont poursuivre les discussions avec les autorités pour comprendre les contours du dossier et trouver une solution.
C’est en tout cas, ce qu’a confié Aboubacar Camara, président de l’union des radios et télévisions libres de Guinée (URTELGUI).
« L’effectivité de la piste judiciaire est à l’initiative des médias concernés. Mais nous de notre côté, il y a une dynamique qui a été enclenchée mercredi à l’endroit des autorités, en vue de négocier pour comprendre le bien-fondé de la décision de retrait des agréments et fréquences (…). Nous avons cependant demandé à l’ensemble des médias concernés, de garder la sérénité et de laisser les associations de presse gérer ce dossier. Nous avons commencé les démarches mercredi, le ministre de l’information a été rencontré, le président de la HAC aussi. Et nous continuons avec les autres autorités pour d’abord comprendre les contours du dossier avant de continuer le processus de négociation. Malgré les décisions qui ont été prises ces derniers jours, nous n’avons d’autres choix que de continuer la discussion. Nous restons convaincus que c’est par les négociations que nous sortirons de cette situation », a-t-il indiqué.
Faut-il le rappeler, plus de 500 journalistes ont perdu leur emploi à cause du brouillage des ondes. Ceux qui ont été contraints d’arrêter le travail ces derniers jours à la suite du retrait des agréments et fréquences de leurs médias viennent s’ajouter à cette longue liste. Et jusqu’à quand ? Personne ne le sait, en tout cas au sein de la presse.
Mosaiqueguinee.com