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Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 9 mai 2025 au ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, la ministre Aminata Kaba a officiellement lancé les préparatifs de la deuxième édition des Olympiades des métiers de Guinée. Elle était entourée de plusieurs cadres de son département et de représentants d’institutions partenaires.
Placée sous le thème « Des talents pour nos régions, des compétences pour la nation », cette nouvelle édition se tiendra les 14, 15 et 16 mai 2025 dans quatre grandes villes du pays : Boké, Labé, Siguiri et Nzérékoré. L’objectif principal : révéler, former et connecter les jeunes aux réalités du marché de l’emploi.
Onze filières seront à l’honneur : maçonnerie, plomberie, menuiserie, mécanique, électricité, technologies de l’information, santé, arts culinaires, mode et création, agriculture, ainsi que froid et climatisation.
Un événement au service du développement national
« Pendant ces Olympiades, il y aura des compétitions, des échanges, des débats, mais aussi des expositions sur les différents métiers. Ce sera l’occasion pour ceux qui souhaitent s’orienter vers l’enseignement technique de découvrir les formations disponibles. Nous voulons aussi engager une réflexion sur l’avenir de ce secteur afin qu’il réponde aux besoins du marché de l’emploi », a expliqué la ministre.
Aminata Kaba a également précisé que cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme Simandou 2040, notamment à travers le sous-programme Simandou Académie, auquel le chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya, a décidé d’allouer 20 % des bénéfices générés par le projet. « C’est une priorité nationale de miser sur le développement du capital humain », a-t-elle affirmé.
Une approche régionale inédite
Cette deuxième édition innove en s’implantant dans les régions. Un choix stratégique, selon la ministre : « C’est en allant sur le terrain qu’on comprend réellement les besoins des jeunes et les dynamiques économiques locales. Il est donc essentiel que les jeunes puissent démontrer leur savoir-faire là où ils vivent et se forment. »
Elle a aussi souligné que les écoles, ateliers et infrastructures disponibles en région permettent de mieux valoriser les compétences locales et de rapprocher les formations des réalités économiques.
Les chiffres clés et déroulement de la compétition
La présidente du comité d’organisation, Fatoumata Binta Diawara, a fourni des précisions :
- 363 apprenants participeront, encadrés par 164 formateurs, issus de 103 établissements (publics, privés et du secteur informel).
- Chaque filière verra concourir deux apprenants par établissement.
- Des panels, démonstrations, masterclass et coachings viendront enrichir l’événement.
- Trois lauréats par filière seront sélectionnés pour participer à la phase nationale à Conakry.
Les partenaires réaffirment leur engagement
Pour ENABEL, représenté par Thomas Brigitte, l’Olympiade est « un tremplin vers l’emploi et un pont entre la formation et le monde professionnel ». Il a souligné l’importance de la formation professionnelle comme levier de transformation économique et sociale.
De son côté, Mamadi Kaba, représentant de CIMAF, a assuré que son entreprise apportera son expertise technique :
« Nous avons formé 350 briquetiers au Gabon, et nous comptons partager cette expérience ici. Des concours seront organisés pour détecter les talents à former, et notre appui ira au-delà des Olympiades, jusque dans les écoles. »
La présence du PN-RAVEC
Enfin, il est à noter que des centres de recensement du PN-RAVEC seront installés sur les sites des compétitions afin de faciliter l’enregistrement administratif des participants.