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Le président du parti MoDeL accuse le CNRD de n’avoir pas de volonté à respecter le délai des 24 mois de transition signé entre la Guinée et la CEDEAO.
Selon Aliou Bah, la junte a planifié le glissement du chronogramme depuis la signature de l’accord. “Lorsqu’ils ont intégré le mot “dynamique” dans leur accord avec la CEDEAO, ils avaient déjà réfléchi à l’idée de glissement du calendrier. Pour vous dire que c’est des personnes de mauvaise foi”, a-t-il dénoncé.
Et de poursuivre : “Ne soyez pas étonné, les prochains jours, qu’ils commencent à vous dire que le calendrier de la transition peut glisser parce que l’accord que nous avons signé avec la CEDEAO est dynamique. Vous savez quand on est au pouvoir, on a trop mangé à un moment donné, on s’étouffe, on pense que les autres ne sont pas intelligents, c’est vous qui savez comment fonctionne le cerveau de chacun. Ces jeux de manipulation il faudrait qu’on sensibilise nos compatriotes afin qu’ils comprennent”.
A l’état actuel de la transition guinéenne, cet acteur politique membres des Forces vives de Guinée estime que c’est la volonté du CNRD de faire le travail qu’il faut évaluer. “Ils se sont engagés dès le début à faire une transition qui finit en décembre 2024, ils l’ont fait librement. La classe politique s’était réunie autour du G58, pour croiser leurs propositions, pour que nous soyons pas un élément de blocage pour la bonne marche de la transition, mais surtout que nous soyons une force collective de proposition pour que le CNRD puisse conduire une transition paisible et permettre aux Guinéens de choisir leurs dirigeants de la base au sommet. Après les différentes propositions nous avons discuté, nous avons fait une simulation de délais, les activités qui peuvent correspondre avec, nous nous sommes dit que la transition pouvait se faire et réussir en 18 mois. Le CNRD, au mépris de tous les efforts qui ont été faites, a mis de côté les propositions, ils ont dit qu’ils feront une transition qui va aller jusqu’en décembre 2024 et avec une année de bonus parce qu’ils n’ont pas accepté que la première année de la transition soit prise en compte”, a-t-il enchaîné.
Aliou Bah dénonce aussi le refus des autorités de la transition de mettre en place un cadre de dialogue inclusif qui aurait permis d’éviter la crise politique qui pointe à l’horizon. “Nous leur avons dit, au moins, retrouvons nous dans un cadre constitutif de dialogue, entendons nous sur quelque chose de synthétique pour aller de l’avant, ils ont dit qu’il n’en est pas question. Ils ont recruté des acteurs politiques et sociaux qu’ils nourrissent par des billets de banque, qu’ils nourrissent par des promesses de nomination, avec qui ils se sont promenés pendant quelques jours dans des complexes hôteliers de Conakry, après ils ont dit qu’ils ont fait un dialogue qui a validé les dix points, ils ont mis à l’écart tous les acteurs politiques sérieux dans ce pays. (…). Nous ne sommes en train d’accuser quelqu’un, nous sommes en train de rappeler des faits et lorsqu’on le fait c’est avec des choses concrètes”, conclut le leader du MoDel.
L’article Retour à l’ordre constitutionnel : Aliou Bah dénonce la “mauvaise foi” de la junte est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.