Rétablissement de l’internet : Alpha Bayo exige une communication officielle précisant les motifs de la restriction

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Depuis la soirée du jeudi 22 février 2024, les guinéens ont constaté la levée de la restriction liée à l’utilisation des réseaux sociaux dans le pays.

Plusieurs utilisateurs ont annoncé le rétablissement de l’internet ce, après 3 mois de censure.

La nouvelle suscite naturellement des réactions chez les acteurs de la société civile, qui n’ont cessé de dénoncer cette mesure.

« Les premiers jours après la dissolution du gouvernement, nous assistons aujourd’hui au retour de l’internet. Nous saluons cette décision des autorités de la transition, bien que c’est un droit inaliénable. Aujourd’hui, les États du monde sont en train de se battre pour faciliter l’accès à l’outil internet. Pendant ce temps, chez nous, on parle de restriction. Donc, cela peut impacter l’évolution même de notre pays », a tout d’abord commenté Alpha Bayo coordinateur national de la Maison des Associations et ONG de Guinée.

Dans l’optique de mieux situer les guinéens, ce membre du collectif pour le rétablissement de l’internet en Guinée, exhorte les autorités à communiquer de manière officielle sur la question.

« Ce que nous voulons des autorités de la transition, c’est de faire une communication officielle pour annoncer le rétablissement de l’internet. Il y a beaucoup de gens qui sont dans le doute, est-ce que ce n’est pas pour 24 heures ou 48 heures etc. Donc, faire une communication tout en invoquant les raisons des mesures de restriction », a invité Alpha Bayo.

L’activiste affirme plus loin que la dissolution du gouvernement et le rétablissement de l’internet ne peuvent résoudre totalement la crise qui secoue le pays.

Alpha Bayo sollicite également la libération du Secrétaire Générale du Syndicat des Professionnels de la presse, la réintégration des médias retirés du bouquet canal + et l’arrêt définitif du bouillage des ondes, en vue de permettre aux journalistes d’exercer librement leur métier, conformément aux lois de la République.

Hadja Kadé Barry

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