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Une dizaines de jeunes du Parlement et d’autres activistes de la société civile, ont tenu un sit-in ce mardi 20 février 2024, devant le Siège de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) à Koloma, dans la commune de Ratoma. Objectif, dénoncer les restrictions d’internet, le brouillage des ondes et la détention de de Sekou Jamal Pendessa secrétaire général du SPPG
Munis de pancartes ou on peut lire « libérez internet et les médias », les jeunes manifestants ayant bravé l’interdiction de manifester ont dénoncé une situation précaire dans laquelle la Guinée est plongée depuis plus de trois mois
« Nous sommes là pour manifester notre mécontentement et la manifestation est un droit fondamental, un droit reconnu par le droit international et reconnu par les textes juridiques nationaux. Donc c’est un droit pour lequel nous sommes prêts à nous battre, c’est pourquoi malgré l’interdiction, nous sommes venus ici pour manifester notre ras-le-bol face à cette restriction qui a un prix sur le quotidien du guinéen. Hier je discutais avec une femme qui m’a dit que cela faisait trois mois qu’elle n’arrive pas à communiquer avec son fils qui se trouve à l’extérieur. Donc, c’est tous les guinéens qui sont affectés par ces mesures de restriction. Ce sont des mesures impopulaires, elles ont créé beaucoup plus frustrations », a fustigé Bayo Alpha, le coordinateur du parlement citoyen de l’engagement civique.
La dissolution du gouvernement Guinéen n’a pas échappé au coordinateur, il invite le CNRD à mettre fin à toutes les restrictions.
« Hier nous avons assisté à la dissolution du gouvernement par le CNRD, maintenant pour apaiser encore les choses, le CNRD doit faire tout, en tout cas pour libérer internet, libérer les médias et Sekou Jamal Pendessa et améliorer les conditions de vie de nos concitoyens », a-t-il plaidé
Ce jeune activiste promet la poursuite des manifestations de rue jusqu’à la satisfaction de toutes leurs revendications.
« Pour nous la dissolution du gouvernement, c’est pour amuser la galerie, distraire les gens. Nous allons continuer nos manifestations tant que l’internet n’est pas libéré, tant que la presse n’est pas libéré et le camarade Pendessa libre de tout ces mouvements », lance Ibrahima Kalil Diallo, membre du parlement citoyen de l’engagement civique
A noter que la manifestation s’est déroulée dans le calme sans la présence des forces de l’ordre. Au moment où nous quittions les lieux, les manifestants se sont dispersés chacun de son côté.
Amadou Diawo Barry pour Actuguinee.org
621795790
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