PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]

À moins d’un mois de la rentrée scolaire 2025-2026, prévue, désormais, le 6 octobre, l’inquiétude grandit chez les enseignants communautaires et ceux de la Zone Spéciale de Conakry.
Non intégrés dans la fonction publique et confrontés à des arriérés de salaires ou de primes, ils ont choisi de hausser le ton, ce lundi 8 septembre, lors d’une assemblée tenue à la Bourse du travail.
Rassemblés en coalition, ces enseignants disent refuser de rester dans l’ombre alors que, selon eux, le système éducatif est « au bord de l’asphyxie », faute de personnel et de reconnaissance institutionnelle.
Leur déclaration met en lumière plusieurs urgences :
•un déficit d’enseignants dans les écoles du pays,
•l’absence de paiement des primes des contractuels non retenus et,
•les retards persistants dans le versement des salaires des communaux retenus.
Pour eux, la situation est intenable. Ils exigent donc :
•l’intégration immédiate de tous les contractuels non retenus et enseignants de la Zone Spéciale de Conakry, dans la fonction publique,
•le règlement des arriérés dus avant l’ouverture des classes, et
•l’instauration d’un cadre permanent de dialogue social avec le gouvernement et les partenaires éducatifs.
« Trop, c’est trop », a martelé Mohamed Latige Brahim Salim, porte-parole de la coalition, qui appelle également à l’implication de la société civile, des syndicats et des ONG, pour sortir de cette impasse.
Dans leur communiqué, les enseignants affirment rester ouverts à toute initiative de concertation, mais préviennent que l’avenir de milliers d’élèves est en jeu, si leurs revendications ne sont pas entendues.