Rentrée scolaire du 15 septembre : avis partagés des parents d’élèves

il y a 4 heures 13
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Le 15 septembre prochain, les élèves guinéens reprendront le chemin de l’école sur l’ensemble du territoire national pour la session 2025-2026.

Cette date, arrêtée par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A), suscite des réactions partagées au sein de la population, notamment chez les parents d’élèves. Alors que certains y voient une mesure opportune, d’autres estiment qu’elle ne tient pas compte des réalités socio-économiques du pays.

Guinéenews a recueilli les avis de certains parents sur ce sujet.

Souleymane Daouda Doumbouya : « pour moi, c’est encore un nouveau défi pour nous, parents d’élèves. Cette date n’est pas favorable à la majorité. Les écoles privées vont exiger le paiement intégral du mois de septembre alors que seule la moitié sera effectivement enseignée. Avant de prendre de telles décisions, le ministère devrait faire une véritable évaluation, car il s’agit d’un secteur qui touche toute la nation. Le plus grave, c’est qu’on nous informe à peine deux semaines avant la rentrée. Que font ceux qui ont plus de cinq enfants et qui doivent trouver toutes les fournitures en si peu de temps ? Le ministère doit revoir sa politique. »

Moudjitaba Sow : « pour moi, c’est une très bonne décision, car elle permettra d’organiser les examens avant les grandes pluies. Beaucoup ne voient que le côté négatif. Quand la rentrée est fixée au 3 octobre, ce sont les mêmes qui se plaignent encore. On ne peut pas toujours repousser la date. Tout ce qui est dans l’intérêt de l’éducation guinéenne doit être respecté. Chaque année, la fixation de la date d’ouverture des classes crée des polémiques inutiles. Il faudrait savoir ce que l’on veut. D’ailleurs, certaines écoles ont déjà commencé les cours. »

Joséphine Kaman : « aujourd’hui, chaque responsable qui arrive à la tête du département impose son propre calendrier sans se soucier de la situation des parents. Comment peut-on fixer la rentrée au milieu du mois alors que les écoles privées exigeront le paiement du mois entier ? Cette décision profite avant tout aux fondateurs d’écoles privées. Peut-être même que certains sont liés à ce département. Nous, salariés, comment allons-nous gérer cette pression alors que nous ne percevons nos salaires qu’à la fin du mois ? Ont-ils pensé à la crise de liquidité dans les banques ? J’ai compris que, dans ce pays, les décisions ne servent que les intérêts des autorités, jamais ceux des citoyens. »

Thierno Souleymane Diallo : « nous qui n’avons pas eu la chance d’aller à l’école, nous n’avons pas grand-chose à dire. Dieu merci, nous pouvons au moins envoyer nos enfants étudier. Si le ministère dit que c’est le 15, mes enfants iront le 15, même avec un cahier et un bic. Moi, je n’ai pas de problème. Parfois, il ne faut pas chercher à tout comprendre. Je pense qu’il est préférable que les enfants commencent à temps. »

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