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Quarante-huit heures après leur nomination, les membres de l’Observatoire National Autonome de Supervision du référendum constitutionnel (ONASUR) ont animé une conférence de presse dans la soirée de ce samedi 20 septembre à Conakry.
Son président qui a livré le discours préliminaire a indiqué que l’objectif de cette rencontre est de se présenter et d’échanger avec la presse sur la mission qui est attendue de la structure avant de descendre sur le terrain demain dimanche.
« Nous sommes très heureux d’être là ce soir. Parce que nous avons estimé que nous ne devions pas attendre de nous rencontrer sur le terrain et de se demander qui est qui et qu’est-ce que vous venez faire là. Il est important que le bureau de l’organe constitutionnel qui a été le dernier-né et certainement le nouveau-né puisse échanger avec vous, puisse se présenter à vous », a entamé Sékou Koureissy Condé.
Il a précisé que lui et son équipe ne tiennent pas cette conférence de presse pour faire le bilan de la transition, pour dire comment le vote, le processus électoral sera mené au plan opérationnel ou au technique. Selon lui, l’ONASUR est chargé de surveiller, de rendre compte de ce qui va se passer par rapport au référendum.
« Nous ne sommes pas là pour vous dire les difficultés ou les qualités liées au déroulement du scrutin, nous ne sommes pas là pour ça parce que l’ONASUR a double casquette. Premièrement, la mission d’observation. La mission d’observation compte sur le suivi, l’évaluation et l’intervention dans le processus jusqu’à la proclamation du résultat définitif. Il y a la supervision. La supervision, c’est l’identification des difficultés et tenir compte du déroulement sur la base de la transparence, de l’équité, de la régularité et le dire dans nos rapports », a rappelé l’ancien ministre de la sécurité.
Le président de l’ONASUR a ajouté que lui et les dix autres membres entrent dans cette phase avec beaucoup de responsabilité.
« Nous sommes conscients de la mission qui nous a été confiée. Nous sommes engagés à assumer cette mission et nous souhaitons votre collaboration. Nous souhaitons votre accompagnement parce que l’ONASUR, ne pourra exercer ces compétences, ne pourra accomplir et assumer cette mission que lorsque ces communications, ces éléments d’information, ces constats sont relayés avec bonne foi, bonne volonté, dans le sens de la promotion de la communauté », a-t-il conclu.
Sékou Diatéya