Politique et publicité personnelle/Siguiri : l’adhésion tranquille ou le vacarme médiatique ? (Par Malal Baldé)

il y a 3 heures 20
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Chacun le sait : chaque campagne en Guinée est un moment , malheureusement, de toutes les intrigues, de toutes les manipulations , des basses manœuvres et de toutes les surenchères. Il y a ceux qui, sur le terrain et auprès des populations depuis de longues années mènent des actions , dans la plus grande discrétion, avec efficacité et humilité. Ceux-là, ont su créer , grâce à leurs investissements personnels, leurs efforts persévérants et leur humanité, un lien indéfectible avec le terroir qui leur permet d’être écouté , entendu et suivi par chacun et tous. Pour reprendre Jacques Seguela avec son slogan qui a porté bonheur à François Mitterand, les natifs besogneux de nos villes et régions, bénéficiant, sans bruits, d’une proximité réelle avec les leurs incarnent  » la force tranquille  » qui se manifeste à toutes les occasions, notamment pendant les joutes politiques et électorales. Ces personnalités de l’ombre parfois n’ont pas de statut dans la République et ne sont pas sous les feux des projecteurs.
Il y a aussi ceux qui ‘ descendent » dans l’arène et ne vont à la rencontre des citoyens qu’après avoir bénéficié d’un décret de nomination ou lorsqu’ils se retrouvent dans les cercles du pouvoir. Ils n’ont pas de fibre politique ni n’ont d’empathie particulière pour les populations. Ici, l’occasion fait le larron. On espère, bonnement, un soutien spontané d’une population qu’on n’a pas cotoyée avant ni n’a servie dans une vie antérieure. C’est seulement maintenant qu’on a besoin d’elle pour une cause , pour se faire un nom, avoir une audience auprès du chef , qu’on se rapproche d’elle subitement et lui accorde de l’attention. Un proverbe bien de chez nous enseigne qu’on doit se rappeler de là où on a trebuché avant de pointer là où on a chuté. On ne peut oublier le commencement, d’où on est venu pour se focaliser uniquement sur l’instant présent. Nos concitoyens ont de la mémoire pour retenir les bienfaits dictés par le cœur et sans contrepartie immédiate. Ils ont du discernement pour distinguer les actes désintéressés de tout temps des opérations de charme éphémères qui laissent entrevoir des arrières-pensées et calculs personnels.

A Siguiri où la population reste attentive à tout , se montre exigeante et vigilante avec chacun, l’on ne peut acheter les consciences ni corrompre les âmes. L’estime et le respect viennent des bonnes œuvres et des réalisations concrètes. Dans ce chapitre, Papa Fofana a commencé à faire ses preuves depuis longtemps sans rien attendre en retour ni commander la moindre publicité. Il a redoublé d’efforts , d’ardeur et d’engagement en faveur d’une ville qu’il porte dans son coeur et ne découvre pas maintenant depuis que le Général Mamadi Doumbouya a accédé au pouvoir et que le CNRD est aux affaires.
Le Général Mamadi Doumbouya qui fait du développement local une priorité absolue a lancé des initiatives sur l’ensemble du territoire national pour améliorer le quotidien de ses concitoyens. A Siguiri, Papa Fofana qui n’est pas un ami de circonstance ni un partenaire improvisé, applique à la lettre les directives présidentielles, sans en revendiquer la paternité ni s’en attribuer le mérite, parce qu’il ne cherche pas la lumière, n’a pas à imposer sa suprématie. Par le passé, il s’était investi pour les siens, aujourd’hui, il est un messager du Général Mamadi Doumbouya auquel il laisse tout le mérite de la transformation visible de Siguiri, sa ville natale. Il n’est pas homme à profiter de l’aura du chef de l’Etat et de la proximité avec lui pour se faire valoir et s’auto-promouvoir. Il est un serviteur effacé qui ne se prend pas pour un messie ni un acteur appelé à occuper le devant de la scène.
Papa Fofana a aussi choisi de se fondre dans le groupe mobilisé pour Siguiri. Peu enclin à privilégier sa propre personne et son image à lui, il tient à oeuvrer, inlassablement, avec chacun et tous pour le rayonnement continue de Siguiri au bénéfice exclusif du mentor commun, que de tirer la couverture sur lui et de briller seul. Le mérite d’un résultat obtenu en équipe ne peut revenir à un seul individu ni à quelqu’un en particulier. Pudeur et humilité obligent.
Siguiri sait ce que tous ses fils et toutes ses filles , individuellement et collectivement, lui ont apporté, ce qu’elle doit à chaque régime au-delà des effets d’annonces, des guerres d’intérêts, des luttes de positionnement et des querelles de légitimité.
L’on reviendra dans une prochaine publication sur les acquis de Siguiri sous le CNRD avec comme locomotive et phare le Général Mamadi Doumbouya dont l’humilité et la sobriété devraient guider chacun de ses collaborateurs, amis et partenaires. Il a fait sien cet adage :  » Beaucoup de bruits ne fait pas de bien mais le bien fait beaucoup de bruits ».

Malal Baldé

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