PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Les avocats du président du parti MoDeL ont plaidé ce vendredi devant la Cour de Justice de la CEDEAO. Me Pépé Antoine Lama et ses amis ont attaqué l’Etat guinéen devant cette juridiction communautaire sous régionale. Tout leur souhait est de voir leur client rétablit dans ses droits. Ils estiment que Mamadou Aliou Bah est victime de plusieurs violations de ses droits fondamentaux dans la procédure initiée contre lui pour offense et diffamation contre le chef de l’État.
« Nous avions plaidé la violation du droit à la liberté individuelle de M. Mamadou Aliou Bah, de la violation de la liberté de réunion, la liberté d’opinion, la liberté d’expression et de son droit de ne pas faire l’objet d’arrestations et de détentions arbitraires », a expliqué Me Pépé chez nos confrères de RFI.
Il dit avoir plaidé ces éléments en se fondant sur l’arrestation et la détention qu’il qualifie d’arbitraire de l’homme politique depuis le 26 décembre 2024. L’avocat a espoir que ses arguments vont être admis par la Cour de justice de la CEDEAO.
« Nous voudrions que cette Cour rappelle à la Guinée le respect de ses engagements internationaux en matière de respect des droits de l’homme. Nous voudrions également que cette Cour demande respectueusement à l’État de la République de Guinée de bien vouloir remettre en liberté M. Mamadou Aliou Bah », a-t-il sollicité.
Pour le moment, la Cour de Justice de la CEDEAO n’a pas encore programmé le délibéré. Pendant ce temps, la décision dans le procès en appel du prévenu est attendue à la fin du mois de mai.
Aliou avait été condamné en première instance à 2 ans de prison ferme. Le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry a requis 5 ans de prison ferme contre l’opposant.
Sékou Diatéya