Parc national du haut Niger (Faranah) : Winning Consortium Simandou relâche un babouin en captivité

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Dans le cadre de la protection, de la préservation et de la conservation de la biodiversité, Winning Consortium Simandou a relâché un babouin de Guinée dans la zone intégralement protégée du Parc national du haut Niger, située à 90 km de la ville de Faranah. L’activité, organisée en partenariat avec la Direction nationale des Eaux et Forêts, la Société Minière de Boké (SMB) et Guinée Application de la Loi Faunique (GALF), a eu lieu dimanche dernier, 28 janvier 2024. L’animal en question a été retiré des mains de citoyens de Boké où il était en captivité, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture de Faranah.

Le babouin de Guinée, animal partiellement protégé par la CITES (Convention pour la protection des espèces), a été capturé par des citoyens de Boké avant que Winning Consortium Simandou ne le retire de leurs mains. Ensuite, il a été décidé de le mettre dans son habitat naturel, aux abords du fleuve Niger.

En compagnie des conservateurs de la nature et des médias locaux, l’Officier de la Biodiversité de Winning Consortium Simandou s’est rendu à Sômôrôya pour relâcher ce babouin. Très assoiffé, dès que l’animal a été relâché, il a tout d’abord bu une grande quantité d’eau du fleuve Niger avant de s’évader dans la nature en grimpant dans les arbres.

Interrogé par notre reporter, l’officier de la biodiversité de Winning Consortium Simandou, Adama Keita, revient sur les raisons de ce geste. « Nous, en tant que Winning Consortium Simandou et Société Minière de Boké, à cause de l’humanisme, on a pris un babouin, qu’on appelle papio papio. On l’a envoyé au niveau du Parc national du Haut Niger. Étant une espèce partiellement protégée, on veut montrer à l’opinion nationale et internationale que Consortium Winning Simandou, ce n’est pas seulement dans le domaine de la construction du chemin de fer ou de l’exploitation du gisement, mais montrer aussi que nous contribuons à la protection de la biodiversité. Donc, cette action est humanitaire. Toutes espèces animales capturées au niveau de notre chantier, on fait recours à la direction nationale de l’environnement et au service de la brigade anti criminalité flores et floristiques ; ensemble, pour qu’on puisse venir relâcher l’animal à son habitat forestier », a expliqué Adama Kéita.

Par ailleurs, l’officier de la biodiversité de Winning Consortium Simandou est revenu sur les circonstances de la capture de cet animal. « On a pris cet animal avec la communauté de Boké juste par humanisme parce qu’on a vu que l’animal est partiellement protégé par la CITES. Donc, vouloir laisser l’animal dans les mains de la communauté, ils vont le tuer et puis par ignorance, l’animal sera mangé. C’est la raison pour laquelle on a pris l’animal et mis les moyens à la disposition de la Brigade anti criminalité, ensemble pour qu’on puisse venir lâcher l’animal dans son habitat forestier », a-t-il fait savoir.

En outre, Adama Kéita a mis l’occasion à profit pour lancer un message fort à l’endroit des citoyens de Faranah. « Je lance un appel à toutes les sections (Environnement) de Faranah et dire à la communauté de Faranah de ne pas capturer, tuer, ni manger ces animaux de brousse. Ce sont des espèces partiellement protégées et d’autres sont intégralement protégées. Ils n’ont qu’à toujours faire recours aux Eaux et Forêts, à la Direction préfectorale de l’environnement », a lancé monsieur Kéita.