Ousmane Gaoual se veut claire : « ce n’est pas un ministre qui s’assoit dans son coin et qui appelle un promoteur pour dire je te donne ce marché »

il y a 7 mois 275
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Invité de l’émission mirador de la radio fim fm, ce mardi 12 septembre, le ministre des postes et télécommunications et de l’économie numérique a donné sa version sur le processus de rénovation del’ancien bâtiment de la Société Générale, un budget d’environ 17 milliards GNF et un peu plus de 60 milliards en ce qui concerne les bâtiments de l’ancien siège de SOTELGUI ainsi que ceux de la Poste Guinéenne, en cours de réhabilitation.

Pour le porte-parole du gouvernement, un ministre ne peut pas décider à tue-tête de faire du gré à gré et c’est l’ACGP qui met en place une équipe pour suivre la réalisation; c’est donc au regard des rapports de suivi de réalisation que les montants sont payés.

Aussi, l’ACGP, le ministère des finances, des institutions où des structures de l’Etat sont chargées de contrôler la légalité des actes, qu’il s’agisse de gré à gré, d’entente directe, d’appel d’offres, chaque mécanisme d’attribution de marché obéit à des règles.

« C’est normal que les guinéens s’interrogent quand il y a des situations qu’ils ne comprennent pas parce que dans l’esprit des guinéens les gens croient que le gré à gré est contraire à la loi, c’est une magouille, c’est une méthode de détournement de l’argent public. Donc lorsqu’on ne comprends pas c’est normal qu’on s’interroge. Ce qui est moins acceptable c’est que ce sont des gens qui ne comprennent ce qui se passe et essaye de tromper l’opinion. D’abord le gré à gré est une méthode d’attribution de marché que la loi autorise et qui est bien encadré, qui obéit à des règles. Il est fait en fonction des situations et critères, il ya des autorités pour contrôler la légalité de ces actes là. On a la direction nationale des marchés publics, le CGP, le ministère des finances, des institutions où des structures de l’Etat sont chargées de contrôler la légalité des actes, qu’il s’agisse de gré à gré, d’entente directe, d’appel d’offre, chaque mécanisme d’attribution de marché obéit à des règles. Ce n’est pas un ministre qui s’assoit dans son coin qui appelle un promoteur pour dire je te donne ce marché, on signe dans le coin de la table et on s’en va. Pour faire du gré à gré et l’entente directe il y a des règles. Pour faire des attributions de marché avec des appels d’offre ouverts il y a des règles. Le ministre ne peut pas décider à tue-tête faire du gré à gré. Il ya une structure de l’Etat qui fixe le maximum de ce qu’on peut avoir comme dépense dans un projet. Moi j’ai engagé des travaux de rénovation d’un bâtiment à 65 milliards, ce n’est pas mon département qui dit que c’est 60 milliards, CGP a envoyé des équipes d’experts qui vont étudier et faire le coût et dire combien ça devrait coûté au maximum, la rénovation. C’est CGP qui livre le coût maximum pour la réalisation de l’ouvrage. Ensuite CGP met une équipe pour suivre la réalisation, c’est au regard des rapports de suivi de réalisation que les montants sont payés. Ce n’est qu’un prix estimatif ou indicatif de l’achat. Lorsqu’on fixe un budget et qu’on fait un contrat, on ne peut pas parler ni de surfacturation, ni de détournement, c’est trop rapide. Pour parler de surfacturation il faut attendre qu’on réalise et qu’on compare ce qui a été réalisé et les montants qui ont été décaissés. On ne peut pas faire de la sur facturation à priori, cela se fait à posteriori.Celui de la rénovation du siège de Guinée Télécom a été fait en appel d’offres restreint qui a obéit aux règles. Les 65 milliards ne pouvaient pas être un marché de gré à gré »,a-t-il lancé.

Saidou Barry

Lire l'article en entier