Ni Camavinga Ni Fran Garcia, Ancelotti choisit son latéral gauche pour faire plier Arsenal

Le Real Madrid affronte Arsenal cette semaine dans un quart de finale de Ligue des champions au parfum d’affiche royale. Mais si les absences inquiètent à Madrid, Carlo Ancelotti pourrait bien avoir trouvé une solution inattendue : faire revenir David Alaba pour occuper le flanc gauche de la défense.

Le choc face à Arsenal se prépare dans un climat d’incertitude. Les deux équipes arrivent avec une dynamique solide, mais elles devront composer avec des absences importantes. Du côté des Gunners, Gabriel et Havertz manqueront à l’appel. Côté Real Madrid, le flanc gauche pose un véritable casse-tête.

Ferland Mendy, blessé depuis plusieurs semaines, n’est toujours pas remis. Son retour avait été espéré, mais la prudence du staff médical a tranché : il ne jouera pas. Quant à Fran García, la deuxième option naturelle au poste, il est lui aussi forfait, rattrapé par des soucis physiques à répétition.

Face à cette pénurie, beaucoup s’attendaient à voir Eduardo Camavinga glisser une nouvelle fois dans un rôle hybride, comme cela avait été le cas avec succès la saison dernière. Pourtant, Carlo Ancelotti a surpris. Selon les dernières informations venues de Valdebebas, l’Italien ne souhaite pas repositionner Camavinga sur le côté.

Le choix est stratégique : Ancelotti veut de la solidité, de l’expérience et un vrai sens du placement sur une aile qui sera mise à rude épreuve par la vitesse d’Arsenal. Et c’est là qu’intervient un nom que personne ne voyait revenir si tôt : David Alaba.

Le pari Alaba

Presque hors des radars depuis sa blessure, David Alaba a repris avec le Real Madrid sans trop convaincre. Et si son retour sur la feuille de match restait incertain, Ancelotti semble prêt à lui faire confiance dès le coup d’envoi. Le technicien italien voit en lui la meilleure solution disponible : un joueur polyvalent, calme sous pression, capable d’évoluer aussi bien dans l’axe que sur le flanc gauche. L’Autrichien connaît la Ligue des champions. Il y a brillé avec le Bayern, y a confirmé avec le Real. Surtout, il a déjà évolué à ce poste dans les grands rendez-vous. Même s’il n’est pas encore à 100 %, sa capacité à lire le jeu et à résister à la pression pourrait peser lourd.

Dans ce genre de match, Ancelotti privilégie la maîtrise à l’audace. Alaba, même de retour de blessure, reste un choix réfléchi. Il apporte du leadership, de la communication défensive et une relance propre — des qualités précieuses face à une équipe d’Arsenal réputée pour son pressing haut et son rythme constant. Le choix de laisser Camavinga dans un rôle plus central, voire en joker offensif en seconde période, est aussi une manière de garder une carte tactique en réserve.

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