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L’aboutissement du projet Simandou est dans une phase décisive. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 12 septembre 2025 dans les locaux de SimFer, son Directeur général, Chris Aitchison, a annoncé que le port minier de Moribaya permettra, une fois achevé, d’exporter jusqu’à 120 millions de tonnes de minerai par an.
« La capacité totale du port atteindra 120 millions de tonnes une fois les travaux terminés. Nos partenaires WCS et Baowu construisent la première moitié, soit 60 millions de tonnes, tandis que SimFer prend en charge la seconde. L’ensemble sera ensuite transféré à la CTG, qui en assurera l’exploitation », a-t-il expliqué, précisant que les premières expéditions sont attendues dès novembre 2025.
Une main-d’œuvre majoritairement guinéenne
Le dirigeant de SimFer a également mis en avant l’implication des travailleurs locaux dans ce chantier colossal : « plus de 80 % de notre main-d’œuvre est guinéenne, y compris dans des fonctions de responsabilité et de décision. Ce chiffre est appelé à croître au fur et à mesure de l’avancement du projet. »
Dialogue avec les communautés riveraines
Sur le plan social, Chris Aitchison a insisté sur l’importance du dialogue avec les communautés locales : « nous devons veiller à ce que les populations concernées soient pleinement satisfaites. Les risques augmentent avec la progression des travaux, mais nos relations s’améliorent continuellement. Nous entretenons un dialogue ouvert et nous savons écouter lorsqu’il faut corriger certaines choses. »
Avec ces annonces, SimFer confirme que le projet Simandou entre dans une phase décisive, marquant une étape majeure pour l’avenir de l’industrie minière guinéenne.