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Tounkarata est l’une des sous-préfectures phares dans la culture pérenne de la préfecture de Lola. On y trouve des milliers d’hectares de café, de bananes et de cacao. La nouvelle course vers la culture de cacao ne laisse personne indifférent. Elle se fait au détriment du riz de coteau.
Jadis cultivé en Côte d’Ivoire, les jeunes ont entrepris de se familiariser avec la technique de la culture du cacao, grâce aux étrangers. Dans notre immersion au cœur de la sous-préfecture de Tounkarata, en passant par des villages comme Kpinita, Gbecke, Nana, Yiro, Korogbedou Drita et autres, nous apercevons le cacao qui pousse partout. Tout comme le café.
Pour le président de la délégation spéciale, les jeunes se sont orientés vers la culture de cacao et de café. C’est ce qu’ils sont en train de faire maintenant, ici à Tounkarata.
« Nous étions en retard, mais les jeunes veulent relever le défi pour permettre aux futurs parents d’être indépendants économiquement », a-t-il dit.
» La culture du coteau est en perdition par rapport à celle des bas-fonds. Tout le monde s’intéresse aux bas-fonds pour faire les champs de riz. Les coteaux sont généralement destinés à la planification. C’est pourquoi la question de la forêt pose un problème majeur. Maintenant, chacun veut faire une plantation de cacao et de café pour prévenir la vieillesse. Contrairement à la culture du riz et du maïs, qui n’est que saisonnière », a-t-il relevé.
En poursuivant son allocution, Mona Nanamou affirme que « celui qui a une plantation de cacao, c’est pour plusieurs dizaines d’années. Actuellement, il n’y a pas suffisamment de places, donc on a beaucoup de problèmes qui se posent. Il y a certains qu’on transfert à la justice, à cause du problème de la forêt. La cause n’est autre chose que l’afflux de la population vers la culture du cacao. La culture pérenne existe ici et c’est une opportunité stratégique. Tous les jeunes sont rattachés à la culture du cacao et du café, par rapport au riz. En termes de conservation de la nature, c’est un moyen rapide pour lutter contre les feux de brousse. Partout où il y a des plantations, les gens de là-bas n’aiment pas mettre le feu. Deuxièmement, c’est un secteur que le gouvernement doit organiser et vers lequel il doit beaucoup s’intéresser. C’est, en effet, un moyen rapide de réduction de la pauvreté et de l’immigration clandestine. Aujourd’hui, celui qui a deux tonnes de cacao, gagne 70 millions de francs guinéens. C’est ainsi que chacun veut avoir sa propre plantation, parce qu’on connaît ce que ça rapporte. La ruée vers le cacao est une bonne chose pour la communauté », a-t-il indiqué.