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Mardi 16 septembre 2025, face à la Juventus, le Borussia Dortmund a obtenu un penalty en Ligue des champions. Dans un premier temps, Sehrou Guirassy s’est saisi du ballon, fidèle à son instinct de buteur.
Mais, à la demande de son entraîneur, il a fini par le céder à Ramy Bensebaini. Le défenseur algérien a transformé la tentative sans trembler.
Un choix qui divise
Les supporters de Guirassy, impressionnés par ses statistiques (43 buts en 54 matchs avec Dortmund, dont 5 en seulement 4 rencontres cette saison), n’ont pas compris que leur attaquant en pleine confiance soit écarté d’un tel rendez-vous. Pour eux, refuser un penalty à un buteur prolifique revient à briser sa dynamique.
Une polémique déjà vue ailleurs
La controverse rappelle d’autres cas marquants : Neymar face à Cavani à Paris, Haaland parfois écarté à Manchester City, ou encore Didier Drogba supplanté par Frank Lampard à Chelsea. Autant d’exemples où la hiérarchie des tireurs s’est imposée au détriment de la logique « naturelle » du buteur vedette.
La logique du coach au-delà des chiffres
Mais pourquoi un entraîneur choisit-il parfois un défenseur pour un exercice aussi crucial ? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer :
Pression psychologique : un attaquant comme Guirassy joue une partie de sa confiance sur chaque ballon. En cas d’échec, c’est toute sa dynamique qui peut être affectée. Un défenseur, en revanche, joue souvent plus libéré, avec moins de pression statistique.
Rythme et concentration : certains défenseurs, comme Bensebaini, développent une grande fiabilité sur penalty, car ils s’entraînent spécifiquement à cet exercice, sans la charge émotionnelle liée à la quête de buts.
Équilibre du vestiaire : désigner un tireur inattendu permet aussi de rappeler que l’équipe prime sur l’individualité. Pour un coach, maintenir une hiérarchie claire, même si elle paraît discutable sur le plan sportif, évite les luttes d’ego et protège l’autorité du staff.
Stratégie ponctuelle : certains entraîneurs considèrent qu’un tireur « surprenant » peut déstabiliser le gardien adverse, préparé à affronter l’attaquant vedette.
Une question d’équilibre
Dans ce contexte, la décision de Dortmund illustre bien la complexité du rôle d’entraîneur : arbitrer entre la logique sportive immédiate et la cohésion collective à long terme.
Guirassy a respecté la hiérarchie en cédant le ballon, signe de maturité dans un vestiaire où l’autorité du coach doit rester incontestable.
Mais la question reste entière : combien de temps un attaquant de ce calibre acceptera-t-il de ne pas être le tireur numéro un, alors qu’il bâtit sa réputation sur son efficacité devant le but ?
L’article Ligue des champions : un penalty qui fait débat au Borussia Dortmund est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.