LFR 2025 : Éducation, santé, énergie… les engagements forts du Gouvernement

il y a 2 heures 12
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Lors de l’adoption du volet dépenses de la Loi de Finances Rectificative (LFR) 2025, ce lundi 17 novembre au Palais du Peuple, le ministre du Budget a défendu les choix stratégiques du gouvernement devant les conseillers nationaux de la Transition. Il a mis en avant les efforts engagés dans plusieurs secteurs clés, notamment l’éducation, l’équité territoriale, la santé et l’énergie.

Le ministre a rappelé que l’État s’est déjà engagé à collaborer étroitement avec la SONAP dans le cadre de la Loi de Finances Initiale 2026. Concernant l’éducation, il a confirmé « le recrutement de plus de 15 000 enseignants sur quatre ans », un effort qualifié d’« immense espoir » pour la relance du secteur.

Il a également insisté sur l’importance du respect des critères de convergence de la CEDEAO, qui recommandent une norme de 35 %, précisant que le CNT « n’est pas une chambre de résonance, mais un organe composé de patriotes méticuleux ».

Abordant la question de l’équité territoriale, le ministre a rappelé que « la fragilité d’un État commence lorsqu’on néglige l’intérieur du pays ». Il a indiqué que le gouvernement du président Mamadi Doumbouya a entrepris de doter l’ensemble des administrateurs territoriaux de moyens de déplacement neufs, jusqu’au niveau des préfectures, afin de moderniser l’image de l’administration et d’améliorer son efficacité. « L’image de notre administration à l’intérieur est en train de changer et nous ne devons pas nous arrêter en si bon chemin », a-t-il affirmé.

Sur le plan sanitaire, le ministre s’est dit particulièrement sensible au dédouanement des équipements médicaux, notamment les scanners. Il a rappelé que son département œuvre à simplifier les procédures administratives pour favoriser les investissements. « Au-delà de la collecte des recettes, notre rôle est de faciliter les opérations du secteur privé et d’améliorer les conditions de vie des populations », a-t-il souligné.

Après avoir déjà revu à la baisse les taxes sur les véhicules neufs et les équipements électriques, il s’est engagé à « examiner favorablement tout ce qui concerne l’importation d’équipements médicaux », estimant qu’un citoyen en bonne santé constitue « le premier capital de production d’un pays ».

Le ministre Sylla s’est également exprimé sur la situation d’Électricité de Guinée (EDG). Il a rendu hommage au Directeur général Gando Barry pour les performances enregistrées, ayant fait passer les recettes de l’entreprise de moins de 2 millions à près de 6 millions de dollars en moins d’un an.

« Il contribue à réduire la charge des subventions supportées par l’État malgré d’importantes contraintes », a-t-il indiqué, invitant à cesser de stigmatiser l’EDG.

Il a rappelé que 87 à 93 % des factures doivent être payées par l’État, faute de quoi des perturbations sociales pourraient survenir. Non sans ironie, il a souligné que même le Palais du Peuple, pourtant bien électrifié, « n’honore pas régulièrement ses factures ».

Pour conclure, le ministre a salué les contributions des conseillers nationaux, estimant que « toutes les observations formulées sont pertinentes et ne souffrent d’aucune contestation ». Il a enfin rappelé que l’examen du budget est une « obligation constitutionnelle », engageant le gouvernement à poursuivre ses efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Lire l'article en entier