Les réponses au défi de la méconnaissance des règles démocratiques en Afrique (Tribune)

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Aujourd’hui plus que jamais, le rôle de chaque citoyen doit être la protection des valeurs démocratiques et le respect des Règles édictées par la Constitution, dont le corollaire est le respect la souveraineté populaire et le suffrage universel, qui demeurent les seules voies loyales pour conquérir et exercer légitimement le Pouvoir au profit des électeurs.

La protection de ce mécanisme appelle à une réponse collective et universelle de la part de tous les Démocrates du monde. Les pro-démocrates ont le devoir de prendre leur destin en main, en se dressant contre toutes formes de coups de Forces civils ou Militaires, ils se doivent d’apporter des réponses coercitives appropriées contre les (ces) coups d’États Militaires et Civils.
Ils doivent ainsi, contraindre les auteurs de la conquête violente du pouvoir à respecter les options démocratiques.

Dans le contexte de l’Afrique de l’ouest, fief des coups d’États militaires et civils, l’intervention de la communauté internationale sous l’égide de la CÉDEAO doit permettre à celle-ci, de pouvoir juguler, voir mettre un grand frein aux velléités de certains Militaires de s’emparer des Pouvoirs par la Force. Toute intervention de la CÉDEAO quelque la nature : Par l’embargo sur certains Produits et équipements ou par l’usage de la force pour rétablir les Pouvoirs issues des élections démocratiques est juridiquement justifiée et fondée, en référence aux Conventions Ratifiées par ses États Membres. Bon à savoir, au regard du Droit International, les États ont des obligations à leurs Charges, des obligations nées des adoptions des Conventions Internationales auxquelles ils sont parties, en l’espèce les Actes jumeaux de1966.

Aucun délinquant constitutionnel Civil ou Militaire ne peut se cacher derrière la notion du Panafricanisme ou la haine à l’égard de l’occident, pour justifier sa prise inconstitutionnelle du pouvoir. Les concepts de la souveraineté ou de l’indépendance ne peuvent plus et ne doivent plus être utilisés pour justifier impunément les violations des règles démocratiques. Face à cette surenchère inquiétante de conquête violente du pouvoir, la CÉDÉAO et la Communauté Internationale ne doivent pas rester inactives sans quoi c’est la porte ouverte à d’autres Coups de Forces Militaires pour perturber les équilibres précaires des États.

Aux théoriciens de la notion de souveraineté, Être Souverain n’est pas synonyme de carte blanche donnée aux aventuriers pour disposer des Pays, des Peuples et leurs Revenus.
Un État Souverain, c’est avant tout un État qui respecte les Principes de la démocratie, qui respecte le suffrage universel, qui respecte le libre choix des Dirigeants qui doivent agir et parler en son Nom. De la Pratique Démocratique découlent les conditions et le droit à l’exercice de la souveraineté par le peuple à travers ses Représentants Légitimes. Pas besoin de s’appesantir sur la Légitimité, puisque les illégitimités et les illégitimes le font comprendre aux Gens, à travers le recours à la force, à la privation des droits des Citoyens opposés, à la brutalité comme dans la Jungle.
Un État Souverain, est celui qui respecte les droits souverains des Femmes et Hommes qui la composent.
Dans le contexte de la conquête violente du pouvoir, c’est la survie de la démocratie et les relations inter étatiques dans le concert des Nations qui sont en jeux. Au demeurant, il faut noter que La lutte contre la conquête violente du pouvoir,est une obligation juridique en vertu du pacte international du droit civil et politique de 1966.

Mohamed Sanoussy FADIGA, juriste

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