Le récit déchirant d’un père après la disparition de ses enfants: «je les ai vus emportés par les eaux» 

il y a 21 heures 64
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Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale dans la nuit du 30 au 31 juillet continuent de dévoiler l’ampleur du drame humain qu’elles ont causé.

À Sangoyah, secteur Banque mondiale, Abou Sangaré, chauffeur de citerne, a vécu l’impensable : perdre un fils et un apprenti, emportés par les eaux, malgré une tentative désespérée de les sauver.

« C’est moi-même qui ai fait coucher les enfants vers 22 heures, après qu’ils aient révisé leurs leçons », confie-t-il, la voix brisée par l’émotion. Peu après, les eaux de ruissellement ont envahi le quartier. Elles ont d’abord détruit le mur du voisin avant de se frayer un chemin jusqu’à sa propre concession.

Alerté par le grondement des flots, il s’est précipité pour réveiller les enfants. « Entre-temps, j’ai entendu un bruit assourdissant derrière moi. J’ai pu faire sortir certains, mais deux d’entre eux ont été emportés », raconte-t-il, les yeux rougis par les larmes.

Les victimes sont Salif Sangaré, son propre fils âgé de 11 ans, et Alpha Camara, son apprenti de 21 ans. Leurs corps ont été retrouvés un peu plus tard, et reposent désormais à la mosquée du quartier en attendant leur inhumation.

Abou Sangaré, qui a tout perdu dans cette catastrophe, lance un appel à l’aide : « J’en appelle aux autorités et aux personnes de bonne volonté. Ma maison est détruite, mes enfants sont partis… Je ne sais plus par où commencer. »

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