Le prétendant de la fille du président Doumbouya se lâche : “ce que je veux, ce n’est pas la richesse de Djaba”

il y a 11 heures 62
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L’amour, quand il nous tient. Après avoir déclaré ses sentiments pour Djaba Doumbouya, la fille du président Mamadi Doumbouya, Mohamed Camara, alias « Kingsley », a pris une décision audacieuse : se rendre à Conakry, la capitale guinéenne, pour tenter de concrétiser son rêve.
L’initiative de Kingsley a suscité des réactions partagées. Certains saluent son courage, d’autres se moquent ouvertement de ce qu’ils qualifient d’utopie romantique. Mais pour Kingsley, « rien n’est impossible ».
Mohamed Camara, par son audace et sa sincérité, rappelle l’histoire légendaire de ce jeune homme qui, par sa détermination, avait réussi à conquérir la main de la fille de l’empereur Samory Touré. Quoi qu’il advienne, son récit restera une illustration de la persévérance et du courage face aux conventions sociales.
Dans un entretien exclusif avec Mediaguinee vendredi, il a confié ses motivations, ses espoirs, et sa détermination à aller jusqu’au bout pour conquérir le cœur de celle qu’il considère comme l’amour de sa vie.
Mediaguinee : Bonjour Monsieur, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
 
Kingsley : Bonjour ! Je suis Mohamed Camara, fondateur du Milo Basket Club Académie de Kankan et coach sportif dans plusieurs écoles de Kankan.
Mediaguinee : Vous avez publié une vidéo dans laquelle vous déclarez votre amour pour la fille du président. Que s’est-il passé depuis cette déclaration ?
Kingsley : Depuis que j’ai fait la vidéo pour exprimer l’amour que je ressens pour Djaba Doumbouya, la fille de notre cher président Mamadi Doumbouya, cela a fait le tour du monde. J’ai vu que ça a été partagé partout par les médias, les amis, et même la famille.
Mediaguinee : Avez-vous eu un retour de Djaba Doumbouya ?
Kingsley : Je n’ai pas reçu d’appel particulier de ma très chère Djaba Doumbouya, mais j’ai reçu beaucoup d’appels, notamment de la part d’anciens amis avec lesquels je n’étais plus en contact depuis dix ans. Ils m’ont tous appelé pour me demander si c’était vraiment moi. J’ai répondu que oui. Certains m’ont même dit que je devrais aller en prison (rires), et d’autres m’ont conseillé de faire attention. Je leur ai dit que quand tu es un homme, tu dois savoir ce que tu veux dans la vie. Moi, ce que je veux, c’est ce que j’ai exprimé dans cette vidéo. Je n’avais pas de chemin direct pour parler au président Mamadi Doumbouya et lui dire que je voulais la main de sa fille. Ce que je veux pour le moment, c’est Djaba Doumbouya. Je ne me cacherai pas derrière la peur pour ne pas parler. Si j’ai de la chance, je pourrais avoir Djaba, car il n’y a pas d’impossibilité dans la vie. J’ai toujours cru en moi. Quand je veux faire quelque chose, je le fais sans attendre demain, car si quelqu’un d’autre le faisait avant moi, je me dirais que j’aurais dû le faire.
Mediaguinee : Si vous aviez l’occasion de rencontrer Djaba, que lui diriez-vous ?
Kingsley : Djaba Doumbouya, je suis Mohamed Camara. Cela fait longtemps que je ressens cet amour et que j’attends que ce moment se réalise. Beaucoup m’ont dit que c’était impossible de te rencontrer. Je ne vais pas tarder à te dire que s’il y a une femme aujourd’hui que je dois aimer, c’est toi. Je t’aime vraiment, et j’aimerais que tu sois ma femme et la mère de nos futurs enfants. J’ai vu beaucoup de femmes à Kankan et partout où je suis passé en Guinée, mais l’amour que j’ai pour toi est unique.
Mediaguinée : Certains pensent que vous cherchez à profiter de la richesse et du statut de la famille présidentielle. Que leur répondez-vous ?
Kingsley : Ceux qui me connaissent savent que je m’assume depuis dix ans. J’ai appris à prendre mes responsabilités. Dans ma famille, on m’a transmis cette valeur de responsabilité, car dès que tu as 15 ans, on te montre le chemin à suivre. Si tu veux étudier, tu dois travailler et étudier pour t’en sortir. Ce que je veux, ce n’est pas la richesse de Djaba ou de sa famille, mais elle-même. Mon amour est pur et désintéressé.
Mediaguinée : Que pense votre famille de cette initiative ?
Kingsley: (Rires) Ma mère m’a demandé s’il était vraiment possible d’obtenir la main de la fille du président. J’ai répondu « Ah, n’na, rien n’est impossible ». Elle a souri et m’a souhaité bonne chance. Ces mots m’ont donné encore plus de force, et je ne lâcherai rien tant que je ne verrai pas Djaba mariée à un autre homme. Je continuerai à espérer l’avoir comme ma femme. »
Entretien réalisé par Ahmed Sékou Nabé et Pathé Sangaré

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