PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]

Pour cet article, c’est M. Moriba Fofana, juriste, assureur et formateur, qui a bien voulu nous apporter sa précieuse contribution à l’enrichissement du débat autour de la problématique de la circulation routière.
Le sujet porte essentiellement sur l’actualité en cours, notamment, le bouleversement climatique qui nous frappe de plein fouet, cette année. En effet, on relève, un nombre de morts, jamais égalé auparavant, ainsi que des destructions massives, en tous genres.
Mais, parmi ces calamités qui l’ont fortement marqué, nous a-t-il dit, une autre a retenu l’attention de M. Fofana : c’est l’engloutissement des véhicules dans les eaux qui inondent les chaussées. Face à pareille éventualité, notre lecteur a une explication qui peut s’avérer fort utile à prendre en compte. Voici ce qu’il nous en dit :
« Ce que je vous rapporte ici, provient d’une lecture que j’ai faite sur cet important sujet qui, au moment de sa survenue, a polarisé l’attention de tous. Il s’agit du décès tragique du jeune DGA de l’ANSI.
Bien entendu, le bouleversement climatique qui frappe notre pays, depuis ce jour, a entraîné d’autres catastrophes tout autant, sinon plus graves. Le nombre de morts et invraisemblable et les dégâts matériels inestimables. Les dures épreuves n’ont cessé de se multiplier depuis, rendant le sujet, encore plus actuel que jamais et toujours plus aigu et triste, à vivre et à surmonter. Pourtant, c’est ce qu’il nous faut : nous redresser et faire face au phénomène qui nous tombe dessus.
Des inspirations sont souvent nécessaires pour le réussir. C’est pourquoi, je partage ce point de vue d’experts que je viens de lire, avec l’espoir qu’il va inspirer de nouveaux comportements, afin de mieux faire face aux calamités, quand nous les rencontrons, au volant de notre véhicule.
Partageons ensemble l’extrait que voici : « Selon les experts, un piéton résiste mieux à un courant d’eau qu’un véhicule. En effet, une hauteur d’eau de seulement 30 cm peut suffire à emporter une voiture, car les roues, remplies d’air, perdent facilement l’adhérence.
Si vous devez traverser un courant d’eau en voiture :
Gardez un couteau ou un objet tranchant à portée de main.
Si ce n’est pas le cas, détachez votre ceinture de sécurité avant de traverser.
Ayez un brise-vitre ou un objet solide pour casser une vitre.
Si vous n’en avez pas, ouvrez légèrement les vitres avant de vous engager.
Avec les voitures modernes, dès que le moteur est inondé, il peut s’arrêter et le système électrique être hors service.
Cela signifie que les ceintures, vitres et portières électriques peuvent rester bloquées, sans possibilité de les ouvrir.
Ne prenez pas de risques inutiles.
Il vaut toujours mieux faire un détour ou chercher une autre solution.
Peu importe le poids ou la hauteur du véhicule : face à un courant d’eau, il ne fait pas le poids. » Fin de citation.
A notre avis, ces recommandations de spécialistes que nous venons de parcourir, concernent particulièrement les véhicules modernes (électroniques). Pour eux, dès que le moteur est plongé dans l’eau, tous les circuits électriques sont aussitôt affectés et le fonctionnement du véhicule s’arrête irrémédiablement.
Par contre, lorsqu’il s’agit d’un véhicule de type classique (non électronique), c’est le plus courant chez nous, son filtre à air est au-dessus du moteur ou parfois, il borde le flanc de la cabine, jusqu’à hauteur du toit.
Un tel véhicule n’est pas amphibie, il est vrai, mais il peut franchir l’eau en restant allumé, tant que celle-ci n’atteint pas le filtre.
Et si jamais, cela arrive, son moteur s’éteint alors, illico.
En pareil cas, il est fortement déconseillé de le redémarrer. Il faut d’abord le sortir de l’eau, en le poussant ou en le tractant. C’est ensuite qu’on démonte les bougies ou les injecteurs, on les fait sécher, on vide les cavités des cylindres, avant de redémarrer.
C’est ainsi qu’on évite d’être victime du ‘’coup de bélier’’ qui abîme irrémédiablement le moteur. Cela, même s’il est neuf, sorti d’usine !
Comment cela s’explique-t-il, pourrait-on se demander ? Voici, simplement décrite, la réponse que nous avançons : c’est par le filtre que l’air, nécessaire à la combustion des vapeurs de carburant est aspiré, pour faire fonctionner le moteur. Quand l’eau, (un liquide), s’ajoute à l’air (un comburant), les cylindres se remplissent d’un liquide impropre à faire fonctionner le moteur, qui s’éteint aussitôt.
Et, une loi de la physique, invariable, nous apprend que l’eau est incompressible. Toutes les fois qu’on va l’ignorer et qu’on redémarre, la catastrophe va survenir inévitablement : les soupapes, pistons, bielles, le cylindre, la culasse et parfois même le bloc, vont prendre le coup, sous l’effet de la non compression de l’eau. Ils vont être fortement endommagés, déformés, tordus ou cassés. A telle enseigne, que le propriétaire est tenu de trouver un moteur de substitution.
Ce genre d’incident est plus fréquent chez les détenteurs de 4X4 dont les chauffeurs s’entêtent à vouloir franchir tout niveau d’eau, de quelque hauteur qu’il soit, fiers de prétendre, que leur véhicule est à l’abri de tout risque mécanique. « Pour un si petit obstacle, je vais passer », disent-ils, à la limite de la vantardise.
Et leur tentative se termine souvent par un ‘’coup de bélier’’.
Ce qu’ils n’avaient pas envisagé comme possible est arrivé. Hélas, il leur faut en tirer les conséquences !