L’œil de Guineenews : quand nos lecteurs contribuent à enrichir les échanges autour du contenu de nos articles

C’est le commentaire d’un de nos lecteurs qui nous fait revenir sur ce sujet.

Pour rappel, notre publication, intitulée :  le voleur volé, défense de rire ! en date du 27 octobre dernier, portait sur une histoire authentique vécue par un cadre que nous avons désigné, à sa demande, sous l’abréviation M. S.

Cela a fait réagir un de nos lecteurs que nous saluons ici, avec plaisir. Il s’agit de M. Joseph Dembadouno.

Voici le résumé succinct de cette histoire, que nous avons trouvé, intéressante, à bien des égards :

Délesté de son sac contenant un ordinateur de service et des documents, par des voleurs à l’arraché, qui ont brisé la vitre arrière de son Pickup, M.S. a crié à l’aide. Des motocyclistes ont répondu à son appel et l’ont aidé à poursuivre les voleurs, eux-mêmes à moto. Une longue course-poursuite s’en est suivie, ponctuée de tours et de détours, à travers le quartier Lambandji, jusqu’au moment où, dans leur fuite éperdue, les voleurs sont tombés, C’est là où leurs poursuivants les ont rattrapés. D’autres personnes ont accouru, pour participer à la correction en règle, qu’ils ont décidé de leur infliger. Ce qui fut parfaitement accompli. Là où il y a eu bizarrerie, c’est qu’en plus de la bastonnade subie, les voleurs ont été, à leur tour, victimes de vol. Des filous, infiltrés parmi les secouristes ont emporté, à la fois, le sac volé et la moto ! Nous avons conclu que c’est le voleur volé, défense de rire !

Notre lecteur, a eu le commentaire, que nous reproduisons ici, in extenso :

« En resumé on peut s’hasarder de dire que dans les situations de malheur qui frappent, certains de ceux ou celles qui viennent au secours, nourrissent d’autres intentions pour vous nuire d’avantage. Le cas présent en est une illustration parfaite », fin de citation.

Nous donnons parfaitement raison à Joseph Dembadouno. Nous ne sommes nullement en contradiction avec lui.

L’évènement que nous avons rapporté se conclue par le vol dont ont été victimes les deux filous qui ont subtilisé le sac de M.S.

Leur interpellation suivie de bastonnade, a mobilisé beaucoup de gens, parmi lesquels d’autres voleurs.

Ces derniers se sont mêlés à la foule, pour s’emparer à leur tour et du sac volé et de la moto des deux malfaiteurs.

On est bien d’accord que lorsqu’un voleur est volé, c’est une leçon qu’on en tire. Comme quoi, le mal ne paye pas. Il faut cultiver le bien, partout où l’on est. La morale nous enseigne qu’on est toujours récompensé par la pareille de ce qu’on fait.

Joseph Dembadouno  a raison, quand il dit que beaucoup de soi-disant, secouristes, profitent des accidents pour dépouiller les victimes. Cela s’observe, surtout en rase campagne.  On relève, parmi les objets soustraits aux victimes d’accident : des sacs, des colliers, boucles d’oreille et bracelets (lorsqu’ils sont en or), des téléphones, numéraires, montres, moto, etc… Tout ceci a lieu, pendant que les malheureuses victimes s’attendaient à être sauvées, protégées, assistées, plutôt que délestées ou dépouillées. Si l’on n’y prend garde, l’humanisme et le civisme sont en passe de s’effilocher.

A nous d’éviter que ce soit un processus évolutif, pour le grand bien de la société, toute entière.