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Cette verdure est assez apparente à Mamou ville, de tous les côtés où l’on se trouve.
De la contournante, côté Tyalèrè, en provenance de Dalaba ou de Dabola, jusqu’après l’ENATEF vers Kindia, en passant par le centre-ville, du côté de Sambaya et tout le long du quartier Kimbely.
Sur toute cette longueur, la verdure est la même : épaisse, verdoyante et fleurie à certains endroits. On se croirait en saison des pluies. Tellement la végétation est dense !
C’est une vraie forêt galerie qui borde le cours d’eau qu’on a peine à distinguer sous le couvert végétal. Cela permet le maintien du niveau d’eau, presque à la même hauteur qu’il avait, la saison des pluies dernière. Cela, contrairement aux zones où l’effet destructeur de la déforestation, des feux de brousse, des fours à brique ou à charbon, des pratiques agricoles, mal adaptées, à proximité des cours d’eau, a fini par assécher les cours d’eau.
Cette réalité a un effet très porteur sur l’environnement urbain et au-delà. A ce titre, Mamou mérite d’être cité en exemple, quoiqu’ un bémol soit néanmoins à relever, pour évoquer quelques manquements ou dérapages qui interviennent ici et là, dans la préfecture. Ce qui permet de dire que tout ne soit pas aussi rose qu’on pourrait le croire.
Cependant, il y a à espérer que les Autorités ainsi que les populations, aient à cœur de protéger le patrimoine que dame nature leur offre gracieusement. ils ont à disposition, un trésor de verdure qui favorise le développement d’une végétation généreuse et bienfaisante. Celle-ci participe à améliorer la qualité de vie des populations de Mamou, ville carrefour, aujourd’hui, densément fréquentée et amplement arborée.
Un exemple à suivre pour les autres communes urbaines, car, il faut bien le dire, c’est tout le pays qui gagne !