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Après 56 ans d’absence, l’équipe nationale de football signe son retour aux Jeux olympiques qui se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août prochain. La Guinée sera également représentée dans plusieurs autres disciplines individuelles et collectives. Lors du lancement de la participation guinéenne a ces jeux olympiques et paralympiques de Paris, le ministre Kéamou Bogola Haba a mis un accent sur la problématique des primes des sportifs, à l’origine des bisbilles au sein des sélections nationales en Guinée.
Devant un parterre d’acteurs sportifs (à la retraite et en activité), le ministre a indiqué que les sportifs doivent accepter de mettre en avant le patriotisme en privilégiant l’honneur de leur nation au détriment de l’argent.
« Nous sommes aux jeux olympiques et je crois que nous avons des jeunes qui y prendront part. Alors, nous leur disons que le fait d’être dans une équipe nationale, être parmi les 11 que ce soit en football ou en basketball est un privilège. Il est donc extrêmement important, que nous comprenions que quel que soit le montant de la prime que vous aurez, rien ne peut pas remplacer le privilège d’être représentant d’une nation », a-t-il martelé.
C’est pourquoi, poursuit-il : « tous ceux qui auront l’honneur, le privilège de représenter l’équipe nationale doivent passer par l’ASCAD, pour une éducation civique et citoyenne, parce que c’est primordial que cela soit. Un joueur qui refuse de s’entraîner parce qu’il n’a pas reçu sa prime, ça veut dire qu’il n’a pas encore compris pourquoi il est dans l’équipe nationale », a-t-il signalé.
Cependant, le ministre a rassuré les uns et les autres que l’État va encourager tous ceux qui mouillent le maillot, qui défendent le tricolore guinéen. Mais pourquoi ? : « Parce que plus nous allons développer le sport à la base, plus les 40 fédérations vont se qualifier », a lancé Kéamou Bogola, avant d’ajouter que les charges de l’État sont énormes en ce qui concerne la promotion du sport.
Alhassane Fofana