Kankan : le quartier Banankoroda inondé

Suite à une grande averse qui s’est abattue dans la nuit de ce samedi 27 au dimanche 28 avril 2024 sur la ville, plusieurs familles résidant dans les quartiers périphériques, se sont réveillées envahies par les eaux de ruissellement.

C’est le cas au quartier Banakoroda, où nous nous sommes rendus dans la matinée de ce dimanche pour effectuer le constat.

Ce sont des familles entières qui se sont réveillées les pieds dans l’eau, causant d’importants dégâts matériels, sans pour faire de perte en vie humaine.

Les sinistrés qu’on rencontre,  relatent leurs calvaires et implorent l’aide des autorités. C’est le cas de dame Mariam Traoré.

« Nous nous retrouvons envahis par les eaux de ruissellement. Nous en souffrons énormément. On a passé toute la nuit sans pouvoir fermer les yeux. Ma maison est envahie de devant comme en arrière. Même ma ferme n’a pas été épargnée ». a-t-elle affirmé.

Selon les habitants les cas d’inondation, dans ce quartier, c’est une première depuis des années, les citoyens pointent du doigt Guiter SA qui est chargé de travaux de réfection des routes.

Dame Djènè Keita  indique : « Nous n’avions pas l’habitude de nous retrouver dans de telle situation auparavant. Tout cela a commencé, depuis que les travaux de construction des routes ont commencé. Aucun moyen pour les eaux de ruissellement. Nous demandons à ce qu’ils trouvent des solutions à ces problèmes. On a bien voulu formuler nos plaintes, mais nous n’avons jamais trouvé d’interlocuteur »t-elle déploré avant de demander de l’aide au GAL Doumbouya.

« Nous demandons au président Doumbouya d’avoir pitié de nous, qu’il sache que ce quartier représente sa terre natale. Alors tant que ce quartier sera inondé, c’est sa terre natale qui est inondée. Nous avons été ravi des travaux de bitumage, mais nous ne savions pas qu’ils seraient la raison de l’envahissement de nos maisons ».

A noter que pour l’instant toutes nos tentatives d’avoir la réaction des responsables de la guinéenne du terrassement Guiter-SA, sont restées vaines.