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La France n’est plus « l’eldorado » de beaucoup de binationaux. A l’image de Dylan Batubinsika, qui dit avoir regretté d’avoir eu le rêve de jouer pour les Bleus, beaucoup de jeunes joueurs nés ou formés en France se voient désormais plus touchés par leurs racines.
L’international congolais Dylan Batubinsika a ainsi partagé ses pensées sur son choix de représenter l’équipe nationale de la République Démocratique du Congo plutôt que la France. Des propos qui résonnent comme une véritable réflexion sur l’identité sportive et la fierté nationale.
Dylan Batubinsika et son histoire avec la France
« Quand on est jeune, on pense tous à jouer en Équipe de France A », a admis Batubinsika, reflétant ainsi les aspirations communes de nombreux jeunes footballeurs. Cependant, il a rapidement souligné un changement de perspective : « Aujourd’hui, je me sens bête d’avoir pensé à porter la casaque de l’équipe de France. Jouer pour son pays d’origine, il n’y a rien de mieux ». Cette déclaration résonne profondément dans le contexte actuel du football mondial, où de nombreux joueurs binationaux se retrouvent souvent à faire un choix difficile entre leur pays d’origine et leur pays de résidence.
Pour Batubinsika, la décision de représenter la République Démocratique du Congo a été influencée par une expérience significative. « Le fait de jouer la CAN m’a fait comprendre qu’il y avait quelque chose en Afrique, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs : cet engouement et cette ferveur« , souligne-t-il. Cette prise de conscience met en lumière l’importance de la connexion culturelle et émotionnelle dans le choix de l’identité sportive.
Pour Batubinsika, la décision de jouer pour son pays d’origine est non seulement un choix sportif, mais aussi un acte de fierté et de reconnaissance envers ses racines africaines. Sur le plan statistique, Il n’a peut-être pas encore marqué de buts ou délivré de passes décisives lors de ses apparitions avec les « Léopards » ou lors de ses prestations en club avec Saint-Étienne en Ligue 2. Sa posture rappelle celle de Ismail Jakobs, international sénégalais né en Allemagne.
Batubinsika comme Jakobs !
En effet, le latéral gauche de l’AS Monaco, a récemment confié à CANAL+, son ressenti face à son choix de sélection. Il aurait eu l’opportunité de représenter l’Allemagne, mais il a choisi de porter le maillot des Lions du Sénégal, avec lesquels il totalise 16 sélections depuis 2022. Selon ses dires, « il y a quelque chose de spécial à représenter une nation africaine. Lorsqu’un joueur porte le maillot du Sénégal, il se sent soutenu par tout le pays, même lorsqu’il n’est pas en sélection à ce moment précis ».
« Le soutien persiste même lorsqu’il retourne à Monaco. C’est un sentiment que l’on ne retrouve pas en Europe« , a expliqué le joueur originaire de Cologne, né d’un père sénégalais et d’une mère allemande. Ancien international espoir allemand (9 sélections), il souligne clairement que représenter le Sénégal au plus haut niveau lui offre une expérience enrichissante et unique, différente de ce qu’il aurait pu vivre s’il avait choisi de jouer pour la Mannschaft. Le participant à la Coupe du Monde 2022 entame déjà sa troisième saison au sein de l’effectif monégasque.
Cette saison, il a disputé 21 matchs de Ligue 1 (avec un but marqué), portant à 81 le nombre total de ses apparitions dans le championnat de football français. Avant de faire valoir son talent à l’AS Monaco, le vainqueur du championnat d’Europe espoirs en 2021 avait évolué deux saisons au FC Cologne, totalisant 45 apparitions (avec 3 buts) en Bundesliga. Ismail Jakobs, qui évolue en tant que latéral gauche et possède des qualités de vitesse exceptionnelles, est également un atout précieux pour l’équipe d’Aliou Cissé. Avec ses 24 ans seulement, il devrait continuer à arpenter le flanc gauche de l’équipe des Lions pendant de nombreuses saisons à venir.
L’article « Je me sens bête » : Il voulait jouer pour la France, maintenant il regrette est apparu en premier sur Afrique Sports.