J.I des enseignants : Kadiatou Bah exhorte le gouvernement à poursuivre l’engagement et la qualification du personnel existant

il y a 3 heures 20
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La commémoration de la journée internationale de l’enseignant, ce 5 octobre 2024, a été une occasion pour la secrétaire générale du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) de remercier les acteurs du monde de l’éducation pour leur apport inestimable dans le rayonnement du secteur en Guinée.

Aux dires de Kadiatou Bah, les enseignants inspirent les plus belles réussites dans l’ensemble du cycle scolaire dans le pays.

« Tous les jours, ils font preuve de professionnalisme, de passion et d’engagement envers leurs élèves. On le constate plus que jamais, ils sont tout simplement indispensables », a-t-elle entamé dans une déclaration.

Elle a saisi l’occasion pour saluer les efforts des autorités en termes de recrutement.

« Le gouvernement a permis d’engager plus de 12000 (Douze milles) enseignant(e)s pour réduire le déficit d’enseignant(e)s en situation de classe et il faut l’encourager à poursuivre l’engagement et la qualification du personnel existant afin de mieux outillé et faciliter l’exercice du rôle que doivent jouer les enseignants ce qui pourra permettre à l’Etat d’obtenir les résultats escomptés. Car, sans les enseignant(e)s qualifiés et motivés loin des besoins mineurs, il sera très difficile de produire des résultats satisfaisants dont les enseignant(e)s sont le maillon fort de la production de cette chaîne de politique éducative », a-t-elle indiqué.

S’agissant du thème de cette édition 30 ème édition: « Valoriser les voix des enseignants : vers un nouveau contrat social pour l’éducation », la syndicaliste a déclaré que celui-ci correspond effectivement aux aspirations du personnel enseignant guinéen. C’est pourquoi, elle a formulé une doléance.

« Il est clair pour le SLECG que pour mieux valoriser les enseignantes et enseignants, le gouvernement doit entendre leur voix, et pas seulement à l’occasion des négociations, puisque toutes les solutions aux enjeux du système éducatif ne passent pas nécessairement par ce chemin », a-t-elle conclu.

Alhassane Fofana

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