PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
L’intersyndicale de l’éducation a condamné à son tour, l’interpellation musclée d’un enseignant dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement à Kaloum.
Selon le secrétaire général du SNE qui est monté au créneau, cette attitude est une violation flagrante des règles qui régissent le fonctionnement des écoles.
« Il y a l’environnement scolaire et l’environnement périscolaire. Même en dehors de l’école, même si c’est dans le quartier, un enseignant est une école il est à respecter. À plus forte raison venir arrêter un enseignant devant la cour d’un établissement public et de surcroît devant ses élèves qu’il venait d’enseigner et gratuitement en français et philosophie et ce sont des candidats qui doivent passer le baccalauréat cette année », a-t-il signalé.
Michel Pépé Balamou a également fustigé l’usage de gaz lacrymogènes dans l’enceinte de l’école primaire.
« Larguer des gaz lacrymogènes jusqu’à cinquante bouteilles, et nous savons que nous avons des enfants qui souffrent des maux de tête, de l’épilepsie, des maux de cœur et qui font des crises et si mort d’homme s’en suivait, je pense qu’on n’allait pas parler de ce que Mamoudou Cifo Kè Touré aurait fait mais on serait là aujourd’hui pour parler des cas de mort », a déploré le syndicaliste.
En tant que syndicat de l’éducation, Michel Pépé dit ne pas être opposé à ce qu’un citoyen réponde de ses actes, pourvu que l’intervention se fasse de façon régulière et dans le respect de la dignité humaine.
Il assure également que les cadres de l’intersyndicale de l’éducation viendront au procès pour soutenir leur collègue enseignants, avec l’espoir qu’il retrouvera la liberté à l’issue d’un procès juste et équitable.
« En pareille circonstance, il ne faudrait pas qu’il y ait des troubles qui soient de nature à déstabiliser nos concessions scolaires pour un fait mineur qu’on pouvait traiter de façon légale en respectant la procédure en la matière », a-t-il conclu.
Faut-il le rappeler, Mamoudou Cifo Ketouré dont le procès s’est ouvert ce jeudi, est poursuivi pour des faits présumés d’Outrage, injures, diffamation atteindre à l’ordre public, menace et incitation à la violence…
Il doit être jugé suivant la loi relative à la cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel.
Alhassane Fofana