Interdiction faite aux DAF: « Si c’est dans le sens de la moralisation de la gestion publique dans notre pays, c’est à saluer » ( Dr Faya)

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Les directeurs des affaires financières de la présidence de la République, de la primature, ainsi que 32 autres, sont interdits de sortir du territoire national.

C’est le procureur spécial près la CRIEF qui a pris cette réquisition, suite à une dénonciation faite contre ces personnes, et que son parquet est en train d’examiner afin de déterminer la suite à réserver à cette procédure.

Pour le président du parti BL, c’est un acte à saluer s’il s’agit de la moralisation de la chose publique.

« Si c’est dans le sens de la moralisation de la gestion publique dans notre pays, c’est à saluer. La seule chose que nous avons comme inquiétude, c’est que les premières accusations qui ont été faites semblent ne pas avoir produit encore de preuve. Aujourd’hui, quand je prends le cas de nos collègues du champ politique, beaucoup ont été accusés mais il y a encore très peu d’éléments qui pointent à l’horizon pour étayer les accusations de preuves tangibles. Allant à la confiscation de leur liberté, certains dans un état de maladie, ce sont des inquiétudes que nous commençons à avoir. Quand le CNRD est arrivé, il y a un objectif fondamental qui a été mis de l’avant pour que la justice soit la boussole. Cela suppose que les procédures soient respectées parce qu’en matière de justice, c’est d’abord la forme qui commande le fond. Nous sommes très regardant par rapport à cela. De même que nous souhaitons que quiconque est coupable de malversation financière, de mauvaise gestion, n’échappe à la Justice. Nous sommes d’avantage concernés qu’un innocent soit mis en prison de façon abusive. La CRIEF est une innovation importante mais faire la chasse à l’argent obtenu de la corruption, du détournement, ça demande une grande expertise. Est-ce qu’on avait cette expertise ? Est-ce que les moyens ont été mis à disposition à ceux à qui la mission a été confiée ? C’est maintenant qu’il faut commencer à se poser des questions, analyser les choses en tenant compte de tous les facteurs qui ont contribué à obtenir le résultat qu’on peut qualifier aujourd’hui », a-t-il laissé entendre le dimanche 29 octobre au cours d’un entretien avec Mosaiqueguinee.com.

Pour rappel, parmi les personnes poursuivies devant la juridiction, figurent plusieurs anciens dignitaires du régime d’Alpha Condé dont l’ancien président du parlement guinéen Damaro Camara et l’ancien premier ministre Kassory Fofana.

Saidou Barry

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