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Le Premier ministre, accompagné de son équipe, a procédé à l’inauguration de la centrale d’oxygène, un aménagement crucial pour le traitement des patients en situation de détresse respiratoire, ce mercredi 5 février 2025 à Nzérékoré.
Depuis son inauguration, cette centrale a joué un rôle déterminant dans la baisse notable du taux de mortalité dans la région, en assurant une fourniture continue d’oxygène pour les services de soins intensifs et de réanimation.
Selon le Premier ministre, « le président de la République adressera un message à la population de Nzérékoré. Tous les éléments susceptibles de garantir la conformité de son message sont réunis et lui ont été remis. Pour ne pas devancer la parole présidentielle, je préfère que ce soit lui qui s’exprime, à moins qu’il me mandate de manière expresse concernant les mesures à prendre pour les femmes des victimes du stade du 3 avril lors des festivités du 1er décembre dernier. Je tenais à le souligner, car cette tragédie n’a laissé aucune autorité de la République de Guinée indifférente.
Cela a été un moment de réflexion pour envisager comment, dans de telles situations, l’ensemble des autorités du pays doit gérer la situation avant, pendant et après, afin d’éviter la répétition de ce genre de drame. »
Poursuuvant, il a ajouté : « Le second aspect pour lequel j’ai demandé l’immersion gouvernementale est que, parmi les ministres présents, certains ont pris du retard, comme le ministre de l’Agriculture, qui est un élément essentiel pour le développement local, et le ministre de la Jeunesse, qui est en route.
L’immersion gouvernementale a un objectif précis : conformément à l’instruction présidentielle, le gouvernement doit se rapprocher de la population. Le président de la République indique toujours que son objectif est la transformation de la Guinée, afin que la population puisse vivre mieux, dans la cohésion, l’unité et la stabilité. C’est là la mission essentielle de tout gouvernement et de tout responsable. Ces deux aspects expliquent notre présence ici. Nous allons effectuer des visites de terrain pour évaluer la situation.
Tout à l’heure, nous avons visité l’hôpital et j’en suis très heureux. Peut-être que la population ne se rend pas compte de ce qui est en train d’être fait. La centrale de production d’oxygène de l’hôpital est vitale : sans oxygène, il n’y a pas de vie. Parfois, des malades ou des accidentés pourraient être sauvés si l’oxygène est disponible. Aujourd’hui, l’hôpital de Nzérékoré dispose d’une centrale de production d’oxygène, tout comme à Labé et à Kankan. C’est extrêmement important. »
Le Chef du gouvernement a rappelé : « qu’au cours de la pandémie de COVID-19, l’une des principales raisons des milliers de morts dans certains pays était le manque d’oxygène. Aujourd’hui, Dieu merci, dans la capitale du Sud de la Guinée, Nzérékoré, nous avons cette infrastructure. Nzérékoré est appelée à un développement qui fera de cette ville, au-delà de la forêt, une capitale en étroite relation avec les pays limitrophes, à savoir le Libéria, la Côte d’Ivoire et même le Mali. Il est essentiel de connaître notre objectif : Nzérékoré ne sera pas seulement la capitale de la forêt, mais aussi la capitale du Sud de la République de Guinée. »
Parlant de la centrale d’oxygène, il a souligné que « elle permettra à tous les hôpitaux et centres de santé de la région de se ravitailler en cas de besoin. Nous veillerons à ce que tout soit fait correctement, sans complaisance, en réévaluant de nombreux projets qui ont parfois été oubliés. Voici les raisons de notre présence ici.
Nous changerons la gouvernance et les administrations territoriales devront tenir compte de notre présence, qui vise également à prendre en compte leurs difficultés et leurs déficits d’équipements, afin qu’elles restent en phase avec les évolutions de la capitale. Sans elles, il va de soi que le travail gouvernemental ne pourra pas être effectué correctement. »
Voilà les raisons pour lesquelles le gouvernement est en mission ici. Ce n’est pas une mission pour soulever la poussière, mais pour prendre en compte les réalités d’aujourd’hui et envisager ce que notre pays devra être dans les années à venir. »