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L’antenne des Forces vives de Guinée en France a organisé une manifestation ce samedi 28 décembre 2024 à Paris. Cette mobilisation, qui s’est tenue à quelques jours de la fin de la durée légale de la transition guinéenne, marque la première d’une série de manifestations prévues à travers l’Europe.
Elle vise à exiger le départ de la junte au pouvoir en Guinée, la mise en place d’une transition civile à partir du 1er janvier 2025, ainsi que la libération des acteurs politiques et sociaux arrêtés par les autorités.
Présent à la rencontre, Ibrahima Diallo, responsable des opérations du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), a prévenu que la transition guinéenne prendrait fin avant janvier 2025.
“Nous exigeons, à partir du 31 décembre, le départ du CNRD. Ce départ n’est pas négociable. Le peuple doit reprendre son pouvoir, car nous ne pouvons pas laisser un groupe d’individus confisquer le pouvoir du peuple souverain de Guinée. Nous devons être plus que jamais déterminés et engagés”, a-t-il déclaré, soulignant que la lutte ne fait que commencer.
“Nous avons tout subi dans ce pays, l’humiliation, les arrestations, et maintenant, les disparitions forcées. Mais tous ces sacrifices ne doivent pas être vains. Nous devons tous nous mobiliser”, a ajouté Ibrahim Diallo.
Après Paris, les Forces vives entendent multiplier leurs actions dans d’autres pays où vivent des Guinéens de la diaspora : “Vous avez un rôle important à jouer. Nous allons continuer à nous mobiliser dans d’autres pays pour libérer notre pays des mains de la dictature du CNRD”.
Ce responsable du FNDC a également dénoncé la recrudescence de l’insécurité en Guinée, exprimant sa désolation face à la sortie du ministre de la Justice, qui a affirmé que ce sont des malfrats déguisés en tenues de l’armée qui procèdent aux enlèvements de paisibles citoyens.
“Cette situation est d’autant plus grave qu’elle pourrait amener la population guinéenne, qui se sent abandonnée et en insécurité, à décider un jour de prendre ses responsabilités et d’assurer sa propre sécurité, car l’État est incapable d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens”, a souligné M. Diallo.
Face à cette situation, Ibrahim Diallo exige la libération de Foniké Mengué, Billo Bah et de tous les “prisonniers politiques”.
L’article Ibrahim Diallo : “Le départ du CNRD n’est pas négociable” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.