Guinée : les producteurs invités à migrer vers l’agriculture biologique compte tenu du changement climatique

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Au compte de la deuxième journée des états généraux de l’agriculture et de l’élevage ce jeudi, 4 juillet 2024, le deuxième panel a porté sur la thématique : “Recherche agropastorale, transfert de technologie et changement climatique”.

Elle a été débattue par les ministre des transports et de l’environnement en plus des enseignants chercheurs spécialisés dans le domaine.

Le ministre des transports est particulièrement revenu sur la nécessité de concilier le développement du secteur agropastoral et les modes de transports disponibles dans le pays, même si ces modes de transports sont destructeurs de l’environnement.

« Notre population a besoin d’alimentation. Les moyens de transport actuels disponibles sont assez destructeurs de l’environnement parce que producteurs d’effet de serre. Nous avons un environnement de plus en plus exigeant qui réclame son entretien et puis son maintien pour les générations futures. Donc ce sont des questionnements. Nous, en raison des connaissances actuelles, nous devons encore concilier les deux modes de production et de transport, mais avec des réflexions qui sont assez poussées pour réduire les fréquences des véhicules. Par exemple, développer des véhicules à très gros tonnages. Nous avons aussi des moyens alternatifs comme le chemin de fer pour drainer les productions agricoles vers les lieux de transformation et de consommation », a expliqué Ousmane Gaoual Diallo.

Comme son collègue des transports, la ministre de l’Environnement a commencé par remercier le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage pour avoir organisé ce cadre de concertation. Djami Diallo au cours du même panel a parlé de la production agricole à l’épreuve du changement climatique.

« Nous avons aujourd’hui le défi de nourrir une population de plus en plus croissante face au défi du changement climatique également. Nous avons abordé les causes de ce changement climatique, les conséquences sur les activités agropastorales avec un rendement qui est aujourd’hui plus faible. Mais surtout, nous avons échangé sur les pistes de solutions qui portent essentiellement sur l’organisation d’une agriculture plus intelligente. Il faut adapter les produits qui sont cultivés aujourd’hui en Guinée au vu du changement et du contexte climatique. Et surtout nous encourageons la tenue de ces échanges en associant pleinement les chercheurs, car il faut nécessairement que nous allions vers des innovations technologiques face aux difficultés que nous connaissons aujourd’hui », a-t-elle exhorté.

Pr Sara Baïlo Diallo, un autre panéliste a abordé dans le même sens. Ce directeur général du centre de recherche et de gestion du système national de recherche agronomique halieutique et zootechnique a demandé aux producteurs de s’adapter au changement climatique qui crève les yeux aujourd’hui. Pour l’expert, il s’agit « d’utiliser des variétés résistantes et de développer l’agriculture biologique ».

Sékou Diatéya

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