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La dissolution du gouvernement défraie la chronique en Guinée. De son côté, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) qui prend acte de cette dissolution a salué la démarche du président de la transition.
«Nous saluons et remercions cet acte combien de fois courageux et audacieux du chef de l’État, chef suprême des armées le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya. Par la même occasion, nous exhortons les autorités de la transition, la mise en place rapide d’un gouvernement d’union nationale pouvant répondre aux nobles et légitimes aspirations de la classe ouvrière guinéenne notamment les enseignantes et les enseignants de la République », a déclaré la secrétaire générale du SLECG.
Dame Kadiatou Bah rappelle que les Guinéens vivent dans une période difficile où selon elle: « le panier de la ménagère se noie dans un océan de misère dû à la flambée des prix des denrées de premières nécessités. En cette période de pénitence tant pour les fidèles chrétiens que les musulmans», a-t-elle regretté.
Fidèle à sa vocation de syndicat de participation et d’action, Dame Kadiatou Bah a laissé entendre que le SLECG reste ouvert à tout dialogue allant dans le sens de la prospérité, de l’honneur et du surseau national. Car, ajoute le leader syndical : « Les défis sont aujourd’hui énormes, les espoirs s’amenuisent, mais le pessimisme n’est pas guinéen : nous croyons encore ! Et nous continuerons à croire. Alors, travaillons pour la patrie, travaillons pour la République », a invité la secrétaire générale du SLECG.
Par ailleurs, elle a demandé à tous les enseignants de se mettre au travail en privilégiant la paix et le vivre ensemble si cher à la vision et à la philosophie du SLECG.
Alhassane Fofana