Gestion de la transition : l’UNG de Dr Oumar Baldé suggère une évaluation des actions

Dans le but de se conformer aux exigences mentionnées dans le rapport d’évaluation des partis politiques, l’Union pour la Nouvelle Guinée (UNG) de Dr Oumar Baldé démarre ce samedi 25 décembre 2025, son congrès électif à Conakry.

Des délégués venus de l’intérieur du pays séjournent actuellement à Conakry pour prendre part à ces travaux de trois jours.

À la veille de cet important évènement, le président du parti a animé ce vendredi 24 janvier 2025 au siège du parti à Lambanyi, une conférence de presse au cours de laquelle il s’est prononcé sur l’actualité sociopolitique dans notre pays.

Tout d’abord, cet acteur politique s’est réjoui du processus d’évaluation des partis politiques. Pour lui, c’est l’une des plus grandes actions du CNRD depuis la prise du pouvoir.

Ensuite, il a soutenu que même s’il y a quelques difficultés en ce moment dans la gestion de l’Etat, et des choses à rectifier, mais de manière globale, la transition est sur un bon chemin.

« De manière globale, nous avons une appréciation très positive de la transition en cours dans notre pays. Une appréciation très positive d’ailleurs par rapport à d’autres pays qui gèrent des transitions. Évidemment, on ne peut pas comparer une transition à une autre, mais de manière globale, à l’UNG, notre point de vue, c’est que la transition est sur une bonne trajectoire. Maintenant, il revient à tous les Guinéens de voir dans cette gestion de la transition, ce qu’il faut apporter pour garantir une transition de qualité », a-t-il dit.

Regrettant le fait que la Guinée ait connu trois transitions militaires depuis l’avènement de la démocratie, Dr Baldé a souhaité que celle en cours dans notre pays réussisse. Pour cela, a-t-il proposé, il est temps de faire une évaluation de ce qui a été mentionné dans le chronogramme établi au lendemain de la prise du pouvoir et de voir ce qui reste à faire. Ainsi, le délai équivaut à la réalisation des points restants sera défini.

« À votre intention, permettez-moi de vous rappeler, surtout pour les jeunes, que nous avons entamé la démocratie en 1991, les premières élections ont eu lieu en 1993. De 1993 à 2025, nous sommes à la troisième transition. Et si vous faites une moyenne, c’est pratiquement une moyenne de 10 ans par transition. Ça signifie que nous avons un problème fondamental, un véritable problème. C’est quoi la cause profonde de cette situation ? C’est sûr que nous avons un problème de gouvernance qu’il faut régler. Alors, c’est en ce sens que nous disons que la transition actuelle, c’est une transition qui doit réussir. (…). Par rapport au chronogramme de la transition, les 36 mois sont terminés. Mais nous avons suggéré une évaluation. Nous ne demandons pas, nous suggérons parce que dans tous les cas, ce n’est pas nous qui sommes à la gouvernance. Nous suggérons une évaluation à mi-parcours. L’évaluation à mi-parcours, c’est pour marquer la transparence dans la planification (…). C’est comme si vous faites une route d’ici Mamou, mais quelque part il y a pont qui n’a pas été terminé. Vous n’allez pas inaugurer la route, parce que c’est là où tout le monde peut s’enfoncer et mourir », a-t-il lancé.

À noter que le congrès du parti UNG se tiendra du 25 au 27 janvier 2025 à Conakry.

MohamedNana BANGOURA