Fête du saint sacrement à N’Zérékoré : monseigneur Raphaël Balla Guilavogui invite les fidèles à l’écoute, à la confession et à la foi

Les fidèles chrétiens catholiques ont célébré ce dimanche, 02 juin 2024, la fête du Saint sacrement ou la fête de Dieu qui marque l’existence de Jésus-Christ dans le Saint sacrément. À N’Zérékoré, c’est dans la salle des ordinations que cette solennité a été célébrée dans la communion. L’évêque du diocèse de N’Zérékoré, qui a présidé la cérémonie, a invité les fidèles à aimer la confession, l’écoute et à avoir la foi. Après la messe, monseigneur Raphaël Balla Guilavogui et les fidèles ont fait le tour de la ville, comme les autres églises catholique du monde, avec le Saint sacrément en main pour prôner cette vérité, rapporte un des correspondants de Guineematin.com basé dans la région forestière.
C’est à 10h 30 minutes que cette célébration a commencé. Dans son homélie, monseigneur Raphaël Balla Guilavogui est d’abord revenu sur l’origine de cette fête avant d’inviter les fidèles chrétiens à garder le silence, à se confesser avant de communier et à avoir la foi. « Nous fêtons aujourd’hui la fête du saint sacrement ou la fête Dieu qui est fondamental et que nous devons nous poser la question de savoir est-ce que nous croyons réellement que Jésus en chair et en os se trouve dans le Saint sacrément. C’est-à-dire le pain et le vin que nous avons sur l’autel. Il semble que la procession que nous allons faire aujourd’hui en cette fête Dieu, est partie du fait qu’il y a eu un miracle eucharistique. Et c’était un prêtre qui célébrait la messe et qui avait fait un pèlerinage, mais qui ne croyait pas tellement à la présence réelle de Jésus dans ce pain et vin. Et pendant qu’il célébrait la messe, il a vu l’hostie commencer à avoir du sang et cela a sali même le corporal. A un moment donné, il a compris que c’était sérieux. Il était obligé d’aller déposer dans le tabernacle. Et c’est à partir de ce moment-là qu’ils ont commencé à faire la procession du sacrément pour montrer à tout le peuple que c’est la présence de Jésus. Pour cela, nous devons nous aussi être des gens qui croient en la présence de Jésus dans le Saint sacrément. Il y a trois leçons que vous devez comprendre aujourd’hui. La première est d’avoir foi en Dieu, c’est très important. La deuxième est d’aimer la confession, surtout avant de communier, et la dernière chose est l’écoute dans nos différentes communautés », a laissé entendre l’évêque du diocèse de N’Zérékoré.

Pour sa part, André Farah Foumba Tinkiano, fidèle chrétien de la cathédrale, a donné son sentiment et invité les fidèles à être confiants en l’existence de Jésus-Christ dans le Saint sacrément.

André Farah Foumba Tinkiano, fidèle chrétien

« Cette solennité nous rappelle l’importance de la nourriture pour un homme. Lorsque nous fêtons le corps et le sang de Jésus-Christ, en tant que chrétiens, l’eucharistie est au centre de toute notre vie. Et qui parle d’eucharistie, parle du sacrifice de Jésus-Christ, qui a donné son corps, son âme, son sang pour nous racheter. Et donc, en fêtant cette solennité, je me réjouis de ce don qui nous a été fait par Jésus-Christ. Le message est d’avoir le plus grand respect pour l’eucharistie et d’observer le maximum de silence pendant qu’on est à l’église. Alors, l’invite que je lance est celle de la confiance que le chrétien catholique doit avoir. Lorsque nous célébrons l’eucharistie, le pain et le vin qui sont présentés par le sacrificateur (prêtre) doivent être conçus, acceptés et vus comme le corps et le sang réel de Jésus-Christ », a lancé, André Farah Foumba Tinkiano.

De N’Zérékoré, Joseph GOUMOU pour Guineematin.com

Tel : (224) 611-78-89-06/ 661-83-64-74

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