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Après les anciens ministres de l’Économie et des Finances, Dr Ousmane Kaba, et de la Pêche, Mansa Moussa Sidibé, c’est au tour de Boubacar Barry de comparaître devant la chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Comme ses prédécesseurs, l’ancien ministre de la Pêche a rejeté les accusations portées contre lui. “Je ne reconnais pas les faits” a-t-il déclaré, précisant que Bankina Pêche était une société parmi d’autres opérant dans les eaux guinéennes.
Interrogé par le parquet sur la signature d’un accord-cadre entre la Guinée et la Chine lorsqu’il était en fonction, Boubacar Barry a reconnu l’avoir signé. “L’accord, conclu le 3 janvier 1997, avait une durée de deux ans. La Guinée devait recevoir 3 millions de dollars sur cette période, et l’initiative venait de l’État guinéen”, a-t-il expliqué. Il a ajouté que Bankina Pêche disposait d’un contrat de consignation avec la China National Fisheries Corporation (CNFC), une société chinoise exploitant des bateaux de pêche non seulement en Guinée, mais aussi sur toute la côte ouest-africaine. “La CNFC est le représentant du gouvernement chinois en matière de pêche et entretient des relations avec des acteurs nationaux” a-t-il précisé.
Interrogé par la partie civile sur l’utilisation présumée de la licence de la CNFC par Bankina Pêche, l’ancien ministre a nié toute implication. Il a également affirmé que c’était Bankina qui réglait les 3 millions de dollars à la Banque centrale, au compte de la République populaire de Chine, dans le cadre de l’accord bilatéral entre Pékin et Conakry.
Les débats se poursuivent avec les interventions de la défense.
L’article Faux et usage de faux : les vérités de l’ancien ministre Boubacar Barry devant la CRIEF est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.