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Ce Samedi 28 septembre, l’autorité nationale d’assurance qualité dans l’enseignement, la formation et la recherche (ANAQ), rendu public les résultats provisoires d’évaluation des institutions d’enseignement supérieur du pays, pour la session 2023-2024. Les résultats de cette année, concernent l’accréditation des programmes d’enseignement et les habilitations des diplômes. Au total, 53 programmes ont été accrédités sur 101 qui ont candidaté. Tandis que ce sont 70 diplômes qui ont été habilités sur 73 présentés.
Sur les quatre programmes soumis par l’Institut supérieur des arts Mory Kanté, deux ont reçu l’avis favorable de l’ANAQ. Le seul programme proposé par l’ISAU a été accepté. L’ISAV avait proposé un, qui est favorable. L’ISSEG en a proposé cinq qui sont tous favorables. L’Institut des universités des Hautes Études a proposé deux et un est déclaré favorable, sur les 5 de Keyce aucun n’était favorable. Sur les trois de l’UAD, un a été favorable. Les deux de L’UDECOM ont été favorables. L’université Gamal Abdel Nasser de Conakry a soumis 14 et 8 ont été favorables. L’université Général Lansana conté de Sonfonia a proposé 5, 3 ont été favorables. Tandis que sur les 10 programmes de l’Université de Kindia aucun n’a été favorable.
« Il y a pour le moment 101 rapports qui ont été présentés, il y a plus de 150 programmes qui ont été évalués, mais 101 rapports ont été achevés, donc ont été soumis au conseil scientifique. Et c’est à l’issue de ça maintenant qu’il y a eu 53 qui ont un avis favorable », a déclaré le secrétaire exécutif de l’ANAQ Pr Kabinet Oularé à la faveur d’une cérémonie qui a été organisée à cet dans l’amphithéâtre CAMES de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
S’agissant de l’habilitation, ce sont huit (8) institutions qui avaient candidaté. Ainsi, 73 diplômes sont concernés, pour lesquels il y a eu 7 pour 70 diplômes. Nombre d’avis défavorable, un pour trois diplômes. Et les huit diplômes de l’université Gamal Abdel Nasser sont tous concernés.
A l’issue de cette publication, le secrétaire exécutif a saisi l’opportunité pour préciser devant les responsables des différentes institutions d’enseignement supérieur que ces évaluations constituent un événement très important qui est notifié dans le manuel de gestion des procédures d’assurance qualité, à savoir informer toutes les parties prenantes du processus et rendre public les résultats des évaluations.
« Selon nos procédures, les résultats ne sont pas définitifs, ils doivent être partagés par les parties prenantes, acceptés comme tels », a-t-il précisé.
Il a aussi demandé aux institutions qui ne sont pas d’accord avec les résultats publiés d’introduire des recours devant l’Institut.
« Si certaines institutions ne sont pas satisfaites du résultat, elles ont le droit de faire recours. Donc cinq jours ouvrés sont offerts pour leur permettre de faire appel et on examinera les plaintes et le conseil scientifique va siéger », a-t-il rappelé.
En officiant la cérémonie, le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a salué la démarche de l’ANAQ d’autant plus qu’il s’agit d’un événement qui permet aux recteurs de comprendre la portée de ces évaluations dans les institutions d’enseignement supérieur.
Parlant du rejet de tous les programmes présentés par l’université de Kindia, Dr Facinet Conté, a invité cette dernière à mettre les bouchées doubles afin d’être au rendez-vous lors des prochaines évaluations. C’est pourquoi, il a invité le personnel de ces institutions à œuvrer pour obtenir de meilleurs résultats aux prochaines évaluations. Selon lui : « Le département a informé toutes les institutions d’enseignement supérieur qu’en fin 2024, tous les programmes qui ne seront pas accrédités avec des institutions habilitées ne seront pas reconnus à l’échelle internationale parce que la Guinée a « ratifié une convention au niveau de l’UNESCO qui demande que pour qu’un programme soit reconnu à l’international, il faut qu’il soit délivré par un programme accrédité et une institution habilitée », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana