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Le secteur de l’éducation en Guinée semble se diriger vers une nouvelle crise, faute de satisfaction des revendications de l’Intersyndicale de l’Éducation. C’est du moins ce que ressort de l’assemblée générale qui a mobilisé les enseignants du Grand Conakry au siège du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG). Le syndicaliste Aboubacar Soumah a appelé les enseignants à se tenir prêts et à suivre les instructions.
Malgré l’échec des discussions déjà engagées avec le gouvernement, le président du SLECG a réaffirmé l’engagement de l’intersyndicale de l’éducation à défendre les acquis des enseignants. Il a souligné la détermination de l’intersyndicale à se battre jusqu’au bout pour la satisfaction de sa plateforme revendicative.
« Vu les engagements que nous avons tenus, nous irons jusqu’au bout. Toutes les dispositions sont envisagées pour la réussite de notre combat. Et nous vous le disons haut et fort, tous ces blocages concernant les salaires des enseignants depuis 2023 jusqu’à maintenant, tous ceux qui sont bloqués seront débloqués », a-t-il déclaré
Aboubacar Soumah a notamment abordé le problème des doublons des enseignants dont le statut est remis en cause par l’administration, mais qui sont effectivement en classe. Il a affirmé qu’ils seront régularisés au détriment des fictifs.
« Ceux qui sont en classe seront retenus, nous demanderons vivement cela au gouvernement pour que tous les fictifs soient écarté, nous, on fera en sorte que les doublons soient recensés parce qu’ils sont en classe », a-t-il assuré.
Le Statut Particulier des enseignants demeure la préoccupation centrale. Aboubacar Soumah a déclaré qu’en l’absence de mesures favorables d’ici une date précise, l’intersyndicale se verrait contrainte de déclencher une grève générale et illimitée qu’il a qualifiée de dernière arme syndicale.
« Nous avons dit, le 15 novembre, c’est la date butoir. Si d’ici cette date, aucune disposition favorable n’est prise, on se rendra ici, on analysera ensemble et on prendra les dispositions qui s’imposent. Notre dernière arme, on va l’exhiber », a-t-il lâché, précisant que cette démarche respectera les principes et la procédure syndicale, l’arme de la grève n’étant utilisée que lorsque toutes les voies de recours sont épuisées.
Le syndicaliste a insisté sur l’indépendance de leur action, rejetant éventuellement toute tentative d’instrumentalisation politique ou de lien avec la période électorale.
« Au cas où, on ne serait pas entendus, on ne dira pas que c’est la période électorale. On ne dira pas que nous sommes manipulés par des politiciens. C’est une coïncidence entre notre temps de revendication et la période électorale. Ce sont deux choses différentes », a-t-il rappelé.
En attendant le mot d’ordre, Aboubacar Soumah a invité les enseignants à maintenir le calme et à continuer de dispenser les cours, les assurant que toute décision à venir sera conforme à la volonté de la base.
« Restez tranquilles, nous sommes ensemble, on agira conformément à la décision de la base. Surtout, nous vous demandons d’être en classe, de continuer à donner des cours », a-t-il appelé.
Enfin, il a rappelé que l’unité des enseignants est la condition essentielle pour obtenir gain de cause. Il les a mis en garde contre toute tentative de division ou de corruption visant à déstabiliser le mouvement.
Alhassane Fofana
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il y a 8 heures
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