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Après deux jours d’activités, les rideaux sont tombés, dans la soirée de ce jeudi 19 décembre 2024, sur la première revue annuelle des sociétés publiques et mixtes.
Les conclusions augurent de meilleures perspectives pour ces entités qui doivent, désormais, devenir des entités exemplaires et exemptes de pratiques incongrues.
Au sortir de cette première expérience, tous les participants sont unanimes que « les entreprises publiques et mixtes créent de la valeur, créent de la croissance et de la performance ». Les participants espèrent qu’avec « les conclusions qui sont tirées de ces assises, il y aura encore plus de performance à la revue de l’année 2025 ».
Mohamed Kourouma qui a pris la parole au nom des participants au cours de la cérémonie de clôture, a posé une doléance au ministre de l’économie et des finances. Parmi ces doléances, figure le manque de capital dont souffrent beaucoup d’entreprises publiques ou mixtes.
« Je tiens quand même à poser quelques petites doléances. Vous avez des sociétés qui peinent encore à avoir leur capital. Une situation qui peut handicaper leur performance financière puisque, vous savez, dès qu’une société est créée, il y a des objectifs, il y a des obligations qui s’installent, il faut déposer des états financiers. Mais lorsque vous n’avez pas votre capital, c’est un peu difficile. Aussi, il y a les questions de dette qui peuvent être beaucoup handicapantes dans la recherche de la performance pour les structures comme la mienne. Donc, nous vous exhortons à aussi porter une attention particulière à cet état de fait », a-t-il dit.
Il a par ailleurs, transmis au ministre Mourana Soumah toute la satisfaction des participants.
Prenant la parole à la suite du Directeur Kourouma, le ministre de l’économie et des finances Mourana Soumah a rassuré que les orientations sont bien perçues et qu’ils tiendront compte de celles-ci dans les jours à venir à l’effet de donner des leviers importants pour rendre totalement opérationnel l’ensemble des sociétés qui n’ont pas encore la libération de leur capitaux propres.
« En effet, les thèmes présentés, suivis des débats ont permis un partage d’expériences et de réflexions autour des questions liées notamment à la gouvernance et aux mécanismes de contrôle des sociétés publiques. Ainsi, il apparaît clairement que les problématiques de gestion, de gouvernance économique et financière du régime juridique et du système de contrôle des entreprises sont vitales dans l’amélioration des performances des sociétés publiques, avec pour corollaire la mobilisation des recettes non fiscales, notamment des dividendes. Je suis convaincu que vos travaux ont abouti à des conclusions qui permettront désormais de révolutionner la vitalité et la gouvernance des sociétés publiques en vue de contribuer à la création de la richesse et au développement durable de notre pays. Je voudrais vous exhorter à poursuivre la réflexion pour intensifier les réformes qui pourraient davantage qualifier la gouvernance de nos sociétés publiques. Il en est de même pour les défis importants à relever, dont la mise en place des contrats-programmes pour les sociétés publiques, le renforcement des capacités, des administrateurs et des directions financières, le déploiement des analystes évaluateurs, le respect scrupuleux des délais réglementaires de production et de transmission des états financiers et des rapports trimestriels, semestriels et annuels d’activité des sociétés publiques », a lancé le ministre.
Par ailleurs, le ministre Mourana Soumah a invité l’ensemble des sociétés publiques à inscrire leurs plans stratégiques dans le cadre de la vision SIMANDOU 2040 « qui constituera pour les 15 prochaines années, la trajectoire du développement économique et social de la Guinée ».
Comment qualifier la gestion financière des sociétés publiques pour une meilleure performance ? Quelle dynamique pour une meilleure gestion des relations entre les sociétés publiques et leurs organes compétents de contrôle et de surveillance financière ? Ce sont les deux questions abordées lors des panels de cette deuxième journée.
MohamedNana BANGOURA