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De l’avis ferme du premier ministre Amadou Oury Bah, en dépit des efforts consentis par le gouvernement guinéen, la relance du dialogue politique inter guinéen ne se fera pas non sans difficulté.
Pour le locataire du palais de la Colombe, on ne peut pas avoir des exigences pour dire si ce n’est pas ce qu’on veut, on ne viendra pas.
« À date, l’objectif prioritaire du gouvernement c’est de faire respecter l’engagement présidentiel pour organiser le référendum à la fin de l’année. Là, le ministre de l’administration du territoire et la commission chargée du RAVEC sont à pied d’œuvre et le gouvernement dans sa globalité en fixe une priorité absolue pour que nous puissions le faire. Garant du dialogue politique, comment renouer avec les acteurs politiques ? C’est une question très difficile. Vous préparez un plat, vous invitez des convives, beaucoup se présentent, la grande majorité des convives se présentent autour des plats. Mais d’autres disent tant que ce n’est pas leur sauce, ils ne viendront pas. Ça c’est le problème. Dans nos traditions on dit celui qui t’invite il faut répondre. Mais tu ne va pas avoir des exigences au préalable pour dire si ce n’est pas cette sauce je ne viendrai pas. C’est une offense à la tradition et à l’hospitalité. Il y a eu beaucoup d’efforts que mon prédécesseur et les facilitatrices ont fait pour les amener autour de la table de dialogue », a t-il souligné, ce lundi 27 mai 2024, devant les membres du CNT, tout en faisant référence aux préalables mis en avant par les forces vives de Guinée.
Il s’agit notamment, de la libération des détenus politiques comme Dr Kassory Fofana, Amadou Damaro Camara, le retour des exilés politiques dont Cellou Dalein Diallo, entre autres.
Saidou Barry