Des Guinéens menacés d’expulsion des États-Unis : Des précisions qui rassurent un peu …

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Le spectre des expulsions massives plane à nouveau sur les États-Unis, suscitant l’inquiétude parmi les étrangers en situation irrégulière, dont de nombreux Guinéens. Après son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a pris des mesures drastiques dès son investiture le 20 janvier 2025. L’un des premiers décrets qu’il a signés vise à expulser tous les étrangers en situation irrégulière, conformément à ses promesses de campagne.

Parmi les chiffres qui circulent sur les réseaux sociaux, le nombre de 1 897 Guinéens à expulser attire particulièrement l’attention. Cette statistique a provoqué une vague d’inquiétude chez les Guinéens, notamment ceux qui ont des proches récemment entrés aux États-Unis via le Nicaragua. Toutefois, des précisions importantes viennent clarifier la situation.

Qui sont les Guinéens concernés par ces expulsions ?

Une source basée aux États-Unis a expliqué que ces 1 897 Guinéens ne concernent pas les nouveaux arrivants. Cette liste a été établie dès le 24 novembre 2024 et concerne principalement des personnes ayant épuisé tous leurs recours juridiques.

Un Guinéen résidant aux États-Unis explique : « Cette liste concerne des personnes dont la justice a décidé qu’elles ne devraient pas être régularisées. Ces Guinéens ont perdu en appel et ont reçu des lettres de déportation. Cela inclut également ceux qui ont commis des crimes ou d’autres infractions. Ceux qui sont arrivés récemment via le Nicaragua ou quelques années auparavant ne sont pas encore concernés, car leur affaire n’a pas encore été jugée. »

En effet, le processus judiciaire reste une étape essentielle avant toute expulsion. Tant qu’un dossier n’a pas été jugé, explique notre interlocuteur, il est impossible pour les autorités américaines d’expulser un individu. Une fois la décision prise, les personnes concernées peuvent encore faire appel. Ce n’est qu’après avoir perdu tous leurs recours qu’une lettre de déportation leur est adressée.

Une inquiétude croissante

L’annonce du décret et la diffusion des chiffres ont ravivé les inquiétudes des Guinéens aux États-Unis, où beaucoup vivent sans statut légal depuis des années.

« Il y a des Guinéens ici depuis plus de 20 ans sans papiers, mais ils continuent de vivre ici. Ceux qui reçoivent une lettre de déportation peuvent soit quitter volontairement, soit attendre leur expulsion », ajoute notre interlocuteur.

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