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Ce sont au total dix-sept (17) conducteurs de tricycle et taxis motos qui ont été interpellés au niveau du pont 08 novembre, ce jeudi par les forces de l’ordre. Ils ont été par la suite conduits au commissariat central de Kaloum où ils sont privés de leur liberté, depuis quelques heures.
Selon le secrétaire général du syndicat national des taxis motos de Guinée (Synatamgui), ils étaient en partance pour la bourse de travail où ils ont décidé de protester contre les incessants rackets dont ils sont victimes de la part des policiers, ces derniers temps. Ces jeunes venaient également apporter leur soutien aux médias dont les agréments ont été retirés par la junte militaire. Cette situation a contraint des centaines d’hommes de médias au chômage forcé.
Face à ce qu’il qualifie de violations flagrantes des droits humains et des principes démocratiques, le secrétaire général de la Synatamgui a exigé des autorités leur remise en liberté, sans délai. Pour Hassana Traoré, ses collègues venaient simplement exprimer leurs droits. Il demande aussi la mise a disposition des engins qui ont été saisis lors de cette interpellation.
« (…) Retirer la licence des organes de presse constitue un véritable frein pour le développement du pays parce qu’il y a des centaines d’emplois qui sont menacés par rapport au retrait de ces agréments. Ils (les conducteurs de tricycle) venaient juste pour la déclaration à l’appel du mouvement syndical puisque nous parlons d’une même voix. Alors nous demandons qu’ils soient purement et simplement relâchés et que leurs engins soient mis à leur disposition », a-t-il lancé.
Une autre source syndicale qui a requis l’anonymat, rapporte que des négociations sont en cours pour obtenir leur libération.
Rappelons-le, les forces de l’ordre avaient également fait usage de gaz lacrymogènes pour empêcher ces conducteurs d’accéder au centre administratif Kaloum.
Alhassane Fofana