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Lors de l’adoption de la loi portant autorisation de ratification de la convention de crédit pour le financement du projet d’amélioration de l’accès à l’électricité en Guinée forestière (PAAEGF), le lundi 9 juillet 2024, au CNT, la crise énergétique qui frappe actuellement le pays a été longuement débattue.
Le président du Conseil national de la transition a saisi l’occasion pour inviter le gouvernement à trouver des solutions à cette crise. Pour Dansa Kourouma, il est anormal que les Guinéens continuent de vivre cette situation.
“Le problème de l’énergie, ce n’est plus un problème, c’est une crise. On nous a appris à vivre avec cette crise, mais on ne doit plus vivre ça (…),” estime le premier responsable de l’organe législatif.
Le président du CNT rappelle qu’aucun sacrifice n’est de trop lorsqu’il s’agit d’améliorer les conditions de vie de la population.
“Si la solution c’est le bateau, il faut l’amener. Il n’y a pas de sujet tabou quand il s’agit d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens. Aucun sacrifice n’est de trop pour améliorer les conditions de vie de nos populations. Donc, le gouvernement doit aborder ces questions avec beaucoup de sportivité, comme des boxeurs. Il faut encaisser des coups et en donner aussi, c’est extrêmement important. S’il y a des sujets conjoncturels qui peuvent donner l’espace pour résoudre les problèmes structurels, il faut faire les deux. Même dans les pays développés, on a recours à ces solutions temporaires.”
Dansa Kourouma pense que c’est la mauvaise gestion de l’énergie qui a plongé le pays dans cette crise.
“Si la gestion de l’énergie, surtout les barrages hydroélectriques, était une réalité, on ne parlerait pas de déficit de l’énergie aujourd’hui. Mais on a trompé la population par rapport à cela. C’est pourquoi à un certain moment, on doit avoir le courage de dire les choses telles qu’elles sont et penser à des solutions pour améliorer la situation. La saison pluvieuse avec les risques d’incendie, de grande criminalité, les enfants à la maison parce que ce sont les vacances. S’il n’y a pas de courant, c’est difficile à supporter. Alors toute solution qui peut nous aider à passer ce cap là, quel que soit le prix, il faut le faire”, insiste-t-il.
Dans sa réponse à ces préoccupations de la population soulevées par le président du CNT, le ministre de l’énergie évoque une situation économique difficile que le pays traverse.
Aboubacar Camara a aussi pointé du doigt ce qu’il qualifie de “mauvaise gouvernance” de la société Électricité de Guinée.
L’article Délestage d’électricité : “Si la solution, c’est le bateau, il faut l’amener” (Dansa Kourouma) est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.