Dégradation du tronçon Kofilani-Boucaria (Siguiri) : un calvaire pour les usagers et les riverains

Bien qu’elle demeure le principal vecteur de mobilité, la route reliant les districts de Bouré Kofilani et de Boucaria (dans la sous-préfecture de Kintinian, préfecture de Siguiri) suscite une inquiétude grandissante. Les usagers et les riverains y éprouvent beaucoup de difficultés, à cause de la présence des nids-de-poule et de l’étroitesse de la chaussée. Cela provoque des accidents et augmente les coûts d’entretien et de réparation, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

L’activité principale de ces localités repose sur l’orpaillage. Malgré cette richesse, la route Kofilani-Boucaria se trouve dans un état lamentable, expliquant l’absence de projet de réhabilitation et de réparation. Cette situation porte préjudice aux conducteurs et aux passagers, surtout pendant les soirées. Les nids-de-poule et la poussière dictent leur loi.

Djibril Konaté, secrétaire administratif du bureau du district de Kofilani

« Pour se rendre à Boucaria, nous éprouvons beaucoup de difficultés. De la sortie de Kofilani jusqu’à l’entrée de Boucaria, cette route est très vilaine. La souffrance est vraiment énorme. Beaucoup d’engins circulent sur ce trajet. Les embouteillages provoquent des accidents. Quand les fossés sont inondés, les engins ne peuvent même pas passer. Tant que l’eau ne descend pas, tu ne peux pas passer », a témoigné Djibril Konaté, secrétaire administratif du bureau du district de Kofilani.

La jeunesse a apporté une assistance pour la réparation de ce trajet, mais la souffrance des citoyens persiste toujours.

« La route était encore pire que ça, mais les jeunes se sont mobilisés pour mettre des cailloux dans les trous en laissant le passage de l’eau. Ils ont ensuite mis de la boue sur ces cailloux pour alléger la souffrance des usagers, mais ça ne suffit pas. Nous avons demandé à la SAG de nous aider, mais en vain », a-t-il révélé.

Le secrétaire administratif du bureau du district de Kofilani a tendu la main aux autorités pour sortir de la misère.

« Nous souhaitons que le gouvernement nous vienne en aide, sinon nous vivons dans le calvaire. Quand il pleut, on ne sait plus quoi faire. Une fois encore, nous appelons le gouvernement à nous aider », a réclamé Djibril Konaté.

De Siguiri, Kaïn Naboun TRAORÉ envoyé spécial de Guineematin.com

Tel : (+224) 621 144 891

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