CRIEF : l’ancien DG du service des infrastructures et équipements médicaux, Soriba Keïta est libre !

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Poursuivi pour des faits présumés de détournement de deniers publics par la Cour de répression des infractions économiques et financiers (CRIEF) représenté par l’Agent judiciaire de l’État, Soriba Keita Directeur général du service national des infrastructures et équipements médicaux au ministère de la santé et de l’hygiène publique a été libéré le mardi dernier, et condamné au paiement de 50 millions de FG en faveur de l’État guinéen au titre de dommage et intérêt en matière correctionnel et en dernier ressort.

Un ouf de soulagement pour ce cadre, surtout après quatre mois de procès. Me Facinet Soumah, avocat de la défense dans cette affaire a, au sortir de la salle, exprimé des sentiments de satisfaction par rapport à la confirmation de la première décision prise par la chambre du jugement de la CRIEF.

Faut-il le rappeler, à travers une décision prise par la chambre de jugement, la Cour avait condamné Soriba Keita à 2 ans de prison assortis de sursis, au paiement de 25 millions de francs guinéens d’amende et 25 millions de francs guinéens au titre de dommages et intérêts en faveur de l’État guinéen. Cette décision avait été jugée pas bien motivée. Et la partie civile, représentée par l’Agent judiciaire de l’Etat, avait estimé que dans cette décision, le montant alloué à l’Etat à titre de dommage et intérêt était dérisoire. D’où le motif de l’appel de la partie civile et du parquet.

Au terme de l’examen de ces appels, la chambre des appels dirigée dans cette affaire par le président Francis Kova Zoumanigui a rendu sa décision dont la teneur est la suivante : « la Cour dit et juge l’appel interjeté par Monsieur le Procureur spécial près la Cour de répression des infractions économique et financière (CRIEF) réguler ; déclare respectivement les appels interjetés par la partie civile, représenté par l’Agent judiciaires de l’Etat, et le ministère public recevables. Au fond et sur l’action publique, confirme le jugement 002 du 3 janvier 2024 rendu par la chambre de jugement de la CRIEF en son volet action publique. Sur l’action civile, confirme le jugement déféré en ce qui concerne Soriba Keita au paiement de 25 millions de francs guinéen au titre de dommages et intérêts au profit de l’État guinéen y ajoutant, alloué à l’État guinéen la somme de 25 millions de francs guinéens au titre de dommages et intérêts, condamne Soriba Keita à payer à l’État guinéen représenté par l’agent judiciaires de l’État la somme totale de 50 millions de francs guinéens pour toutes causes de préjudice confondus ; déboute les parties du surplus de leurs prétentions comme non fondées, met les frais et dépens à la charge de Monsieur Soriba Keita en vers l’État guinéen ».

À noter que cette libération de Soriba Keita lui permet de recommencer ses activités en toute liberté.

Pour rappel, Monsieur Soriba Keita comparaissait par devant la Chambre des appels de la CRIEF pour des faits présumés de détournement de derniers publics portant sur des matériels sanitaires qui étaient destinés à une ONG belge basée à Lola.

Avec guinee4.com

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