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La décision dans l’affaire État guinéen contre Amadou Diouldé Diallo et Ousmane Kourouma vient de tomber à la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
L’ancien Directeur général de la SEG et son ancien Directeur financier et comptable poursuivis pour des faits présumés faux en écritures publiques, enrichissement illicite et corruption ont été renvoyés des fins de la poursuite.
Selon la décision, sur l’action civile, la Cour reçoit l’Etat guinéen dans sa constitution en tant que partie civile, mais juge ses prétentions mal fondées.
Lors de la précédente audience, Me Amadou Baben Camara, avocat de l’État guinéen, constitué partie civile avait affirmé que « l’ex DG de la SEG n’a pas pu justifier l’acquisition de certains de ses biens » et sollicité de la Cour, sa condamnation « au paiement d’une amende de 300 millions de francs guinéens » au profit de l’Etat guinéen au titre des intérêts civils. Une prétention qui a été balayée d’un revers de la main par la Cour.
Après le prononcé de la décision, aucun avocat de la partie civile n’a manifesté son désir d’interjeter appel. Le ministère public qui avait requis 4 ans de prison assortis de sursis et une amende de 100 millions de francs guinéens contre les prévenus, n’a rien entrepris pour le moment.
Mosaiqueguinee.com