Conakry : un atelier sur les réformes électorales réunit des acteurs de la société civile

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Le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée, passe par l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles. Les travaux de l’atelier avec la société civile sur les réformes électorales ont été lancés dans ce sens, ce jeudi 22 juin, à Conakry, à l’endroit de la trentaine d’organisations de la société civile membres de la synergie sincère.

À l’initiative de la fondation internationale pour le système électoral (IFES), cette rencontre répond à un des objectifs du projet STEP (projet d’appui à la transition et au processus électoraux), financé sur quatre ans par l’USAID. Le premier objectif est d’aider à conduire des réformes efficaces et inclusives. Tandis que le deuxième consiste à mobiliser les citoyens autour des réformes et autour de l’éducation civique en tant que candidats et en tant qu’électeurs aussi.

Au cours de cette session, plusieurs thématiques vont être abordées. Ce sont notamment les notions juridiques de rappel sur le cadre électoral guinéen, l’analyse croisée des réformes. La présentation d’une étude de base menée sur la gestion des contentieux est également prévue à cette occasion. Les travaux de groupe sur tout ce qui a été proposé en matière de réformes électorales, pendant lesquels les participants vont contribuer à la bonification en approfondissant son contenu dans un cadre unique.

D’entrée, Mountagha Sylla, directeur pays de IFES, a précisé qu’il s’agit d’un atelier d’analyse et de réflexion sur le cadre électoral et politique, qui permettra de faire des analyses avec la société civile afin qu’elle puisse faire des propositions de réformes pour une transition apaisée et inclusive.

Cette dynamique réside dans le renforcement de capacités des organisations membres de la synergie sincère.

« C’est aussi d’avoir une lecture croisée de ces organisations en matière de réformes et enfin d’avoir un cadre uniforme de proposition de réformes pour la société civile qu’elle utilisera comme plaidoyers vers les organisations ou les structures qui sont responsables de conduire ces réformes et au nombre de ces organisations responsable avons le CNT, le ministère de l’administration du territoire, le gouvernement »,a-t-il expliqué.

En ce qui concerne les plaidoyers, le directeur pays ajoute, «nous visons deux composantes de plaidoyer. Une composante sur les réformes apaisées, réussies et une deuxième composante, c’est pour travailler sur les questions de dialogue. Comment aussi plaider pour qu’il y ait un dialogue inclusif, structurée et qui permet d’avoir les acteurs autour de la table »,a-t-il souligné.

En participant à cette rencontre d’échanges, Kadiatou Diallo de la société civile confirme que c’est une rencontre de grande envergure.

« Dans notre pays les élections ont toujours été émaillées de difficultés. Si on nous appelle pour qu’on se retrouve et qu’on parle de comment nous allons éviter ces difficultés après et pendant les élections, ce n’est qu’une initiative à saluer. Nous allons donner toute notre force pour que cette activité se réalise dans des bonnes conditions en faisant des propositions concrètes puis que nous avons assisté à plusieurs élections», a-t-elle promis.

Membre d’une organisation féminine, Kadiatou Diallo pense que les femmes doivent être associées à tout le processus électoral, en ce sens qu’elles jouent un rôle de premier plan dans la sensibilisation des acteurs et dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Alhassane Fofana

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