PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Dans le cadre du projet RedIR-VBG (Renforcement de la Réponse Intégrée en faveur des survivantes de violences basées sur le genre), un atelier sur « les droits humains, les violences basées sur le genre et la traite des personnes » s’est tenu du 28 au 29 octobre 2024 à Conakry.
Ce projet, d’une durée de trois ans, est financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par l’ONG Terre des Hommes, en partenariat avec Sabou Guinée et AGUIAS.
L’objectif principal est de contribuer à la lutte contre l’impunité dont bénéficient les auteurs de violences basées sur le genre et de traite, afin d’améliorer l’accès aux services de prise en charge pour les survivantes.
Prenant la parole, la cheffe du projet, Karima Devautour, a exprimé ses attentes vis-à-vis de la formation : « Nos attentes, c’est de pouvoir renforcer les capacités de toutes les personnes qui rentrent en contact avec des survivantes de violences basées sur le genre. Pour être sûr, qu’illes soient outillées pour vraiment avoir une approche qui est centrée sur la survivante, qui respecte les droits des survivantes de violences basées sur le genre, et qu’on puisse s’appuyer sur ces personnes qu’on a formées aujourd’hui. Afin de pouvoir mettre en œuvre la prise en charge des survivantes dans le projet », a-t-elle exprimé.
Dans la poursuite de sa communication, Madame DEVAUTOUR, a dit que le projet prévoit six sessions de formation avec 25 participants à chaque fois. Il va réunir différents acteurs concernés qui s’occupent de la défense et de la promotion des droits des femmes et des jeunes.
« On a voulu vraiment avoir des cibles diversifiées puisqu’on sait que la lutte contre les violences basées sur le genre, c’est vraiment pour protéger et pouvoir lutter contre les violences basées sur le genre. Et, il faut vraiment une réponse qui soit multisectorielle. Il y a beaucoup d’acteurs qui rentrent en charge et c’est important d’avoir une synergie entre ces différents acteurs. Pour avoir un maximum d’échanges et de partages, on a voulu avoir des cibles diversifiées.
On avait les forces de l’ordre avec les filles. Les autorités administratives, les autorités communautaires, les leaders religieux, les médias, les organisations nationales gouvernementales qui s’occupent de la défense et de la promotion des droits des femmes et des jeunes », a-t-elle ajouté.
La formation a été animée par des représentants de l’équipe RedIR-VBG de Terre des hommes et du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.
Pendant la formation, les participants ont été outillés à une introduction approfondie aux principes fondamentaux des droits humains et des VBG. Elle a visé à établir les bases de compréhension sur les droits humains, et les violations de ceux-ci, en particulier en ce qui concerne les inégalités de genre, les violences basées sur le genre et la traite des personnes.
Cette session de formation a également abordé les interconnexions entre ces différentes thématiques, suivi des exercices pratiques et des scénarios adaptés à leur contexte professionnel.
Selon les organisateurs, 150 personnes seront formées dans les régions de Conakry, de Kindia et de Labé. Les plans d’actions élaborés au cours de la formation seront partagés avec le ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance, et des Personnes Vulnérables, et le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.
A la fin de la formation, les participants ont bénéficié d’une attestation certifiant leur formation sur « les Droits Humains, les violences basées sur le Genre et la Traite des personnes. »