Conakry : le meurtre d’une fillette de 10 ans enflamme la colère populaire

il y a 2 heures 14
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A Lansana Takouyi, dans la commune urbaine de Tombolia, un drame a secoué le quartier lorsqu’une jeune fille de 10 ans a rendu l’âme, samedi 13 septembre, dans des circonstances tragiques, après une agression sexuelle de l’époux de sa tutrice.

Ce lundi 15 septembre, cet acte odieux a non seulement brisé le cœur de sa famille, mais a aussi suscité une vague de colère et d’indignation, parmi les habitants.

En apprenant la nouvelle, la population, en proie à une colère, s’est mobilisée spontanément, pour s’attaquer au domicile du présumé criminel. Ce déferlement de rage a pris une tournure violente. La police a été appelée en renfort, pour contenir la situation et protéger les biens restants.

Quant à l’épouse du suspect, elle reste introuvable, alimentant encore davantage la tension et l’angoisse, parmi la communauté qui réclame justice.

Des appels au calme ont été lancés par le chef de quartier de Lansanah Takoui, Dr Gharé Mohamed :

« Nous avons a été informés depuis hier (dimanche) qu’il y a un cas de viol qui s’est effectué dans cette famille. Une fille est venue pour l’éducation, ses parents se trouvent précisément à Kindia. La fille s’appelle Aissatou Sylla, connue sous le nom de Sayon. Elle est avec sa tante, son homonyme qui s’appelle aussi Aissatou Sylla. Son papa adoptif s’appelle Moussa Keita, c’est-à-dire l’accusé.

Il paraît-il qu’il a abusé de cette fille de 10 ans. Finalement, la fille a succombé à ses blessures. La jeunesse et la population sont tellement mécontentes. Elles sont venues pour saccager la concession du fugitif. Mais comme nous savons que ce monsieur est en location, une fois qu’on casse cette concession, c’est le propriétaire qui va en partir. 

Le fugitif, c’est le mari de sa tante. Selon les informations, M. Keita a été mis aux arrêts, parce que la fille a avoué, avant sa mort à l’hôpital, qu’elle a été violée par son tuteur. Il a été conduit au commissariat central de police de Dixinn. C’est à l’hôpital que le monsieur a été arrêté ». 

Comment les médecins ont été informés du viol ? Le chef de quartier, Dr Gharé Mohamed, répond : 

« Arrivés à l’hôpital, les médecins ont constaté que c’était un cas de viol. Alors il paraît qu’on a dit au monsieur d’aller chercher les médicaments, lui donnant une ordonnance. A son absence, les médecins ont interrogé la fille. La fille a déclaré que le monsieur qui l’a déposée à l’hôpital, c’est celui qui l’a violé.

Selon les voisins, la fille a saigné pendant six jours et qu’on ne l’a pas amenée à l’hôpital« , a-t-il expliqué.

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